TIRETS
Dans les lois, les tirets sont utiles pour favoriser la concision ou pour préciser certains rapports logiques. Leur emploi permet aussi parfois d’éviter une ambiguïté. Il faut cependant les utiliser avec mesure.
RÔLE DES TIRETS
Le rôle des tirets est comparable à celui des parenthèses, sauf que l’élément placé entre tirets continue à faire partie de la disposition, contrairement à l’élément placé entre parenthèses, qui constitue une simple remarque, une information accessoire ou une digression.
EXEMPLE 1
EXEMPLE 2
Remarque
Dans le second exemple, en ne répétant que « intéressé », mot précisé par la mise entre tirets des termes énumérés, au lieu de ces derniers, le français allège la formulation.
EXEMPLE 3
« Le ministre peut refuser la communication de documents contenant des renseignements relatifs à certaines opérations - épreuves ou vérifications -, ou aux méthodes employées pour les effectuer, et dont la divulgation nuirait à l’exploitation de ces opérations ou fausserait leurs résultats. »
Remarque
Il est manifeste que les opérations ne peuvent être que des épreuves ou des vérifications. Si l’on avait écrit « … à certaines opérations, épreuves ou vérifications, … »
, grammaticalement il y aurait eu ambiguïté : soit le même sens que ci-dessus, soit la possibilité de trois genres d’activité, à savoir 1o opérations, 2o épreuves, 3o vérifications.
RÈGLES DE GRAPHIE
En imprimerie, les tirets se présentent sous la forme de traits longs, précédés et suivis d’une espace.
Ex. :
Ex. :
À noter que l’on ne met jamais de virgule devant le premier tiret et qu’il n’y a pas d’espace entre le second tiret et la virgule. Par ailleurs, ce dernier disparaît devant un point-virgule ou un point.
Ex. :
« C’était là un truquage — ou mieux trucage. »
Source partielle
THOMAS, Adolphe V. Dictionnaire des difficultés de la langue française, Paris, Larousse, 1971.
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