- Narrateur :
-
Career Path offre des programmes pour les jeunes ayant des démêlés avec la justice et qui sont impliqués aves des gangs ou qui risquent d'en faire partie. Ces programmes comprennent d'education, la formation et les possibilités d'emploi, et font le pont entre les jeunes et un employeur agissant à titre de mentor pour développer leurs qualités de meneur et leurs aptitudes à l'emploi.
- Matt Hamilton :
-
Travailleur à Career Path, PLEA Community Services Society of BC : Ce qui nous distingue à Career Path, c'est que pour nous, la porte n'est jamais fermée, elle est toujours ouverte. Les jeunes redonnent tellement plus à la collectivité que ce qu'on y met.
- Ann Alexander :
-
Directrice de Programme, PLEA Community Services Society of BC : En gros, Career Path est un programme d'emploi pour les jeunes qui font partie de gangs. Seuls les professionnels du système de justice pour les jeunes nous réfèrent ces jeunes. On estime qu'une des meilleures façons de les sortir du système judiciaire, ce qui est notre principal but, est de leur donner un emploi sérieux, un vrai travail dans la collectivité, pour qu'ils gagnent de véritables salaires.
Lorsqu'on traite des cas de probation, on sait que bon nombre de ces jeunes sont complètement dépassés par leur situation, et ils posent des questions pour savoir comment s'en sortir. Ils n'ont plus de vie, le gang était leur vie, et maintenant pour le remplacer, il faut leur offrir quelque chose de tout nouveau.
- Matt Hamilton :
-
Travailleur à Career Path, PLEA Community Services Society of BC : Chaque jour au travail est différent. On travaille à des CV et à la recherche d'emplois. On essaie de trouver des emplois qui iintéresseront les jeunes. Ensuite, on rencontre l'employeur, on les recrute, on leur demande de s'inscrire et de devenir un mentor. Normalement, ça se termine avec un emploi à plein temps.
- Employeur:
-
« Merci d'avoir apporter tes chose...C'est bien. »
- Ann Alexander :
-
Directrice de Programme, PLEA Community Services Society of BC : Les jeunes eux-mêmes nous disent que le programme est efficace et comporte beaucoup d'avantages. Et 85 % d'entre eux disent que le programme les a beaucoup aidé, et qu'ils sont heureux dans leur milieu de travail. Les principaux défis sont surtout rattachés aux jeunes et à leur famille. Ils vivent dans le chaos. Bon nombre d'entre eux vivent dans la pauvreté.
Si tu n'as nulle part où dormir et pas d'argent pour t'acheter à manger, la recherche d'emploi se trouve en bas de ta liste de priorités. C'est pourquoi on a beaucoup de travail à faire pour combler les besoins de base avant qu'ils entament le programme.
Premièrement, c'est possible de commencer un programme dans n'importe quelle collectivité, parce qu'elles ont toutes de l'emploi, même les plus petites. On commence par trouver des employeurs, et ensuite on trouve des références pour les jeunes. Il ne faut jamais arrêter de les appuyer et de les superviser. Il faut le faire constamment, sinon les ennuis peuvent commencer, et il faudra gérer les problèmes au travail.
Ce type de programme aide vraiment les jeunes à se dissocier de leur ancienne vie, et à s'intégrer dans le monde réel. De plus, il y a un nombre incroyable d'employeurs déterminés, prêts à embaucher des jeunes. On sait que le programme fonctionne.
- Narrateur :
-
Le projet de réinsertion sociale offre un suivi et du soutien à long terme pour les jeunes qui quittent les centres résidentiels de traitement de la toxicomanie Waypoint ou Daughters and Sisters.
- Ann Alexander :
-
Directrice de Programme, PLEA Community Services Society of BC : On a mis sur pied le projet de réinsertion sociale pour effectuer un suivi auprès des jeunes qui sortent des programmes de traitement de la toxicomanie.
Ces jeunes ont eu affaire au système de justice pénale toute leur vie. Avant de recevoir nos traitements, ils n'avaient probablement pas été à jeun depuis cinq ans. Les programmes de traitement de la toxicomanie se déroulent en milieux fermés. Et on s'inquiète toujours de ce qui va se passer lorsqu'ils retourneront chez eux.
On veut améliorer les résultats, et on pense qu'en les accompagnant à la maison, en mettant des choses en place pour eux, et en travaillant avec leur famille, on obtient de meilleurs résultats.
- Karen Newman :
-
Travailleuse Pour le Projet de Réinsertion Sociale, PLEA Community Services Society of BC : Notre programme est innovant parce qu'on peut entrer en contact avec un jeune à n'importe quelle étape de son traitement.
Donc s'ils ont terminé le programme de traitement avec succès, on peut travailler avec eux immédiatement. Et s'ils quittent le programme de traitement avant la fin, pour une raison ou une autre, on peut toujours leur offrir du soutien.
- Ann Alexander :
-
Directrice de Programme, PLEA Community Services Society of BC : On est chanceux de pouvoir lancer une très grande bouée de sauvetage àces jeunes. S'ils retournent à leur ancienne vie, à leurs amis et à leurs amis et à leur famille, ils retombent dans le piège; c'est pourquoi on veut être là pour les aider à s'en sortir.
- Karen Newman :
-
Travailleuse Pour le Projet de Réinsertion Sociale, PLEA Community Services Society of BC : Je pense que le programme de réinsertion fonctionne grâce à notre capacité de tisser des liens avec les jeunes. C'est triste de voir que beaucoup d'entre eux n'ont pas les services et les connexions dans leur communauté.
- Crystal Sugden :
-
Travailleuse Pour le Projet de Réinsertion Sociale, PLEA Community Services Society of BC : Aujourd'hui, j'amène au tribunal un jeune avec qui je travaille. Je vais attendre avec lui jusqu'à sa comparution. Je vais l'aider avec tous les papiers juridiques, les documents qu'il doit signer, et lui expliquer ce qu'il ne comprend pas. Je m'assure qu'il comprend ce qui se passe. C'est un processus très intimidant pour un jeune.
- Ann Alexander :
-
Directrice de Programme, PLEA Community Services Society of BC : Une des choses les plus difficiles qu'on a essayé de faire est de demander à la famille de nous aider à réintégrer leur propre enfant. Cette idée est un de nos plus grands défis. C'est pourquoi, il faut toujours être disponible. Par exemple, s'ils nous appellent un an après les traitements, nous devons répondre. Je vous conseillerais d'attirer l'intérêt des jeunes.
Si vous avez de bonnes relations avec eux, ils comprendront que vos intentions sont sincères. Ils savent qui nous sommes, que nous ne sommes pas des figures d'autorité, et que nous sommes ici uniquement pour les appuyer et les aider.
On a appris que les jeunes font face à beaucoup plus d'obstacles pour retourner chez eux que ce qu'on pouvait imaginer. On doit commencer tôt, durant leurs traitements. On doit redoubler d'efforts pour pousser la famille à s'engager avant que le jeune entame le programme de réinsertion sociale, parce que même s'il s'agit de la pire famille qui soit, le jeune y retournera toujours. On a remarqué que c'était en quelque sorte la clé d'une réinsertion réussie, le travail avec la famille, et c'est surtout ce qu'on a appris.
- Texte sur écran :
-
Le projet pilote Career Path est financé par le Fonds du système de justice pour les jeunes, volet armes à feu, gangs et drogues.
Le projet pilote Reintegration Demonstration Program est financé par le Fonds du système de justice pour les jeunes, volet traitement de la toxicomanie. Le financement pour ce volet est fourni dans le cadre de la Stratégie nationale antidrogue.
Pour de plus amples renseignements au sujet du financement disponible de la Stratégie nationale antidrogue, voir le site strategienationaleantidrogue.gc.ca.
©Sa Majesté la Reine du chef du Canada représentée par Justice Canada, 2011.