Consultations sur l’aide médicale à mourir – Résumé des résultats et des principales constatations

Partie V - Conclusion

Réflexions finales

Tous les membres du Comité se sentent privilégiés qu'on leur ait confié la tâche dont nous avons été chargés. Nombreux sont ceux qui ont qualifié notre tâche de défi de taille, mais nous reconnaissons le grand honneur qui nous a été fait d'être choisis pour avoir des échanges avec les Canadiens sur un sujet aussi important. Nous avons écouté les préoccupations et les attentes des Canadiens, et nous avons aussi consulté des experts d'administrations qui autorisent diverses formes d'aide médicale à mourir.

L'aide médicale à mourir est un enjeu complexe, difficile et chargé d'émotivité. Le Comité a remarqué très rapidement que les gens ont, à ce sujet, des opinions qui leur tiennent à cœur. Chaque prise de position que le Comité a entendue - qu'elle appuie l'aide à mourir ou s'y oppose - a été éclairée par la compassion, l'empathie et le respect. Nous avons essayé de rendre compte de la diversité et de la richesse de ces opinions du mieux que nous le pouvions et en tenant compte du temps qui nous a été accordé.

Nous sommes convaincus que pour mettre en œuvre un cadre sûr et mûrement réfléchi d'aide médicale à mourir qui donne un accès équitable aux Canadiens admissibles, toutes les administrations du Canada devront collaborer sans réserve. Nous savons que les provinces et les territoires n'ont pas ménagé leurs efforts pour créer un cadre. Les organismes de réglementation de la médecine ont aussi fait preuve de diligence dans leurs préparations.

La mise en œuvre passera obligatoirement par le savoir-faire de nombreux secteurs. Nos consultations ont visé surtout le secteur de la santé, mais le Comité a aussi réuni des idées précieuses des domaines du droit et de l'éthique, ainsi que de la société civile. Ces domaines ont beaucoup à offrir au sujet de l'aide médicale à mourir et leurs contributions devraient orienter les politiques futures. D'autres études dans le secteur de la santé porteront certainement fruit, tout comme le feront d'autres efforts déployés pour mettre à contribution des personnes de domaines comme le travail social et les soins spirituels.

La recherche d'un consensus doit constituer un but important de l'établissement d'un cadre d'aide médicale à mourir au Canada. Il existe des opinions divergentes sur de nombreux aspects de l'aide médicale à mourir, mais il y a aussi des aspects sur lesquels on s'entend de plus en plus : c'est notamment le cas du besoin de mesures de sauvegarde bien réfléchies, de mécanismes de surveillance et d'un cadre renforcé de soins palliatifs qu'il s'agit d'établir parallèlement à celui qui donne accès à l'aide médicale à mourir conformément à la décision Carter. Quel qu'il soit, le système mis en place devrait faire l'objet de recherches et d'évaluations périodiques qui viseront à favoriser des améliorations, si tant est qu'elles sont nécessaires.

Les Canadiens auront bientôt des choix qui leur permettront de contrôler davantage la fin de leur vie. Il incombe à la société canadienne de veiller à ce que ces choix soient éclairés et abordés avec une habileté, une compassion et un respect consommés.

Remerciements

D'abord et avant tout, nous tenons à remercier et à souligner la contribution de tous ceux qui ont pris le temps de rencontrer le Comité et de lui faire part de leurs réflexions et de leurs expériences dans le contexte de nos consultations en ligne. Tous les exposés et les mémoires que nous avons reçus ont tous, sans exception, été marqués au coin de l'authenticité, ont éclairé le débat et ont témoigné d'un engagement authentique à participer de façon constructive à ce grand dossier d'une importance capitale. Les contributions que nous avons reçues ont été une source à la fois d'humilité et d'inspiration. Nous vous sommes sincèrement et profondément reconnaissants de votre engagement civique généreux dans cet exercice partagé.

Secrétariat

Les membres du Comité ont eu la chance de bénéficier de l'aide d'une équipe vraiment remarquable d'individus provenant de Justice Canada, de Santé Canada et de la Bibliothèque du Parlement, qui l'ont épaulé dans son travail. Nous sommes immensément reconnaissants à Steve Mihorean, directeur exécutif du Secrétariat, et à Scott Hamilton, directeur des Opérations. Grâce à leur habileté, leur force de caractère et leur bonne humeur inépuisables, ils ont tous deux guidé habilement le Comité et ses activités au cours de nombreuses périodes de turbulences, et de calme occasionnel, pour l'aider à respecter ses échéanciers excessivement ambitieux de consultation des Canadiens et de présentation au gouvernement d'un rapport professionnel et réfléchi. Nous remercions aussi du fond du cœur Rose Homier, gestionnaire administrative, Martin Ducharme, analyste principal des politiques, Christine Roush, stratège principale en communications, Martha Butler, rédactrice principale, Ben Sharpe, conseiller en communications, Michael Lorde, analyste en recherche, Caroline Quesnel, rédactrice, Erin Virgint, rédactrice, et Rozie Chaudhry, agente d'administration.

Autres remerciements importants

Les contributions de Patricia Seeley sont trop nombreuses et cruciales de tellement de façons pour que nous puissions les énumérer, et le Comité lui en est redevable.

Le Comité remercie aussi les nombreuses autres personnes et organisations qui ont contribué au succès de son travail. Des nombreux organismes du secteur privé ont aidé à concevoir et administrer le site Web du Comité, les consultations en ligne, les services de relations avec les médias, de rédaction et de traduction, notamment.

Nous sommes aussi profondément reconnaissants à Michelle Douglas du ministère de la Justice du Canada qui nous a donné accès à son réseau international impressionnant dont les membres, de concert avec le personnel des missions canadiennes aux Pays-Bas, en Belgique et en Suisse, ont permis à notre mission d'étude en Europe d'être aussi fructueuse.

Enfin, nous sommes reconnaissants aux nombreux fonctionnaires de Justice Canada, de Santé Canada et de la Bibliothèque du Parlement de leurs séances d'information, de leurs conseils et de leur soutien.

Les erreurs et les omissions sont toutes de notre responsibilité.