La violence est inacceptable peu importe la culture : Premières Nations et Métis du Canada

Les femmes Premières Nations et les femmes Métis au Canada

« ...croyez-le ou non, nous sommes l'avenir, arrêtez donc de vivre comme s'il s'agissait d'un mystère... »

Traduction reproduit avec la permission de Christie Lee Charles, aussi connue sous le nom de Miss Christie Lee

Les personnes des Premières Nations et Métis vivent un peu partout au Canada — dans des collectivités, dans des réserves, dans des régions rurales et éloignées et dans des villes.

Dans chaque collectivité, il y a des personnes qui vivent dans la peur de la violence chaque jour — non pas de la part d'étrangers, mais de la part de gens qu'ils aiment, parfois dans leur propre maison. Des milliers de personnes des Premières Nations et Métis, des jeunes jusqu'aux Ainés, souffrent physiquement et ont le cœur brisé.

Nous savons que la proportion de femmes et d'hommes qui subissent de la violence est plus grande chez les Autochtones que chez les autres habitants du Canada, et que les Autochtones connaissent plus souvent leur agresseur. Selon une enquête menée en 2009 par Statistique Canada, les Autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits) sont plus de deux fois plus susceptibles de signaler qu'ils ont été victimes de violence de la part d'une personne autre que leur conjoint que les non Autochtones. Les femmes autochtones sont deux fois et demie plus susceptibles d'être victimes de violence de la part d'un ancien conjoint ou de leur conjoint actuel que les autres femmes. Les femmes autochtones ont aussi fait état de formes de violence et de blessures plus graves. Un examen exhaustif des dossiers de la police effectué récemment par la GRC et 300 services de police de partout au pays a révélé que les femmes autochtones sont surreprésentées chez les victimes d'homicide et chez les personnes disparues.

Cela tient à différentes raisons. Chaque année, cependant, un grand nombre de personnes des Premières Nations et Métis — femmes et hommes — DÉCIDENT d'obtenir de l'aide afin de pouvoir quitter leur milieu violent.

Il n'est pas facile de faire le premier pas. Les personnes des Premières Nations et Métis subissent du stress chaque jour — en raison, par exemple, de la pauvreté, d'une mauvaise santé, de barrières linguistiques, d'un manque d'instruction, d'un logement inadéquat, d'une mauvaise nutrition, d'un manque d'emplois, d'emplois inférieurs mal rémunérés ou de racisme. À cause de ces pressions supplémentaires, il est difficile de croire que les choses peuvent changer.

Vous POUVEZ décider d'obtenir de l'aide pour rompre le cycle des mauvais traitements et de la violence pour vous même et pour vos enfants, pour que votre vie ainsi que celle de vos enfants et de leurs propres enfants soient différentes.