États des résultats prospectif

États des résultats prospectif (non audité)
Exercise se terminant le 31 mars
(en milliers de dollars)
Résultats projetés 2018-2019 Résultats prévus 2019-2020
Charges
Services juridiques
546 788 510 796
Support au système de justice
486 925 480 354
Services internes
150 855 133 612
Total des charges 1 184  568 1 124 762
Revenus
Services juridiques
372 966 366 345
Frais - droit familial
8 245 8 245
Services communs
2 852 2 852
Autres revenus
1 015 1 015
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement
(52 018) (51 457)
Total des revenus 333 060 327 000
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement 851 508 797 762

Les notes complémentaires font partie intégrante de l'état des résultats prospectif.

Notes à l'état des résultats prospectif (non audité)

1. Méthodologie et hypothèses importantes

L’état des résultats prospectif (ERP) a été établi en fonction des priorités du gouvernement et des plans ministériels qui sont décrits dans le plan ministériel.

Les renseignements présentés dans les résultats projetés de l’exercice 2018-2019 sont fondés sur les résultats réels en date du 31 décembre 2018 et sur les prévisions pour le reste de l’exercice. Des prévisions ont été réalisées pour les résultats prévus pour l’exercice 2019-2020.

Les principales hypothèses qui sous-tendent les prévisions sont les suivantes :

Ces hypothèses sont adoptées en date du 31 décembre 2018.

2. Variations et changements des prévisions financières

Même si tous les efforts ont été déployés pour prévoir les résultats définitifs pour le reste de l’exercice 2018-2019 et pour 2019-2020, les résultats réels des deux exercices risquent de différer des prévisions financières présentées, et l'écart pourrait être important.

Lors de la préparation du présent ERP, le ministère de la Justice a établi des estimations et des hypothèses à l’égard d’événements futurs. Ces estimations et hypothèses pourraient différer des résultats financiers réels subséquents. Elles sont fondées sur l’expérience acquise et d’autres facteurs, notamment les prévisions relativement aux événements futurs qui sont considérées comme raisonnables compte tenu des circonstances, et sont évaluées de façon continue.

Les facteurs qui pourraient donner lieu à des écarts importants entre l’ERP et l’état des résultats historique incluent :

Une fois que le plan ministériel est déposé au Parlement, le ministère de la Justice ne fera pas de mise à jour des prévisions, quelles que soient les modifications apportées aux ressources financières dans les budgets supplémentaires des dépenses. Les écarts seront expliqués dans le Rapport ministériel sur les résultats.

3. Sommaire des principales conventions comptables

L’ERP a été préparé conformément aux conventions comptables du gouvernement du Canada en vigueur pour l’exercice 2018-2019, et s’appuie sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l’utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence notable par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

a) Charges

Les paiements de transfert sont comptabilisés en charges durant l'année où le transfert est authorisé et si le bénéficiare répond à tous les critères d'admissibilité.

Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont comptabilisées au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d'emploi.

Les charges relatives à la prestation des services juridiques sont limitées aux coûts qu'assume directement le Ministère. Les coûts des services juridiques que les ministères clients paient directement aux fournisseurs externes, comme les mandataires légaux ne sont pas comptabilisés dans les charges du Ministère.

Les services fournis gratuitement par d'autres ministères pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et les indemnités des accidents de travail sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur valeur comptable.

Les autres charges sont généralement comptabilisées lorsque les biens sont reçus ou les services sont rendus et comprennent les charges de fonctionnement liées au personnel, les services professionnels et spéciaux, la réparation et l'entretien, les services publics, les fournitures et l’approvisionnement, ainsi que l'amortissement des immobilisations corporelles. Les charges comprennent également des provisions qui tiennent compte des changements dans la valeur des actifs ou des passifs, y compris les provisions pour créances douteuses sur les débiteurs ainsi que les passifs éventuels, dans la mesure où l'évènement futur est susceptible de se produire et où une estimation raisonnable peut-être établie. Conformément à la Loi d’aide à l’exécution des ordonnances et des ententes familiales, la provision pour créances douteuses représente la meilleure estimation de la direction quant aux pertes probables sur créances. Le calcul de cette provision se fonde sur une analyse historique des pertes et une évaluation des conditions courantes.

b) Revenus

Les revenus proviennent de la prestation de services de consultation juridique, de contentieux et de rédaction législative fournis par les juristes du ministère de la Justice. Les revenus sont comptabilisés au cours de l'exercice où les services sont rendus. Les revenus sont basés sur les tarifs des services juridiques approuvés annuellement par le Conseil du Trésor, conformément à la Politique sur les services communs relative à la prestation de services juridiques obligatoires non votés aux ministères et organismes gouvernementaux ainsi que des services juridiques aux sociétés d'État et aux organismes non fédéraux.

Les revenus au titre des frais de service et d'administration prélevés dans le cadre des programmes d'aide au droit familial sont comptabilisés en fonction des services fournis au cours de l'exercice, tel que lors de la validation d'une demande de saisie-arrêt, ou lors de l'émission d'un certificat de mise à jour. Conformément à la Loi sur l'aide à l'exécution des ordonnances et des ententes familiales, des frais sont exigibles pour le traitement de tout bref de saisie-arrêt signifié au ministre.

Les revenus des services communs sont générés par certains services internes fournis Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) tout en étant conformes à la Politique sur les services communs.

Les amendes, les confiscations et les frais de justice prévus par la Loi sur les contraventions sont comptabilisés lors de la réception des paiements par le Ministère. Les amendes et les confiscations ne sont pas des frais, mais constituent plutôt des peines infligées relativement à des actes illégaux. Ces revenus sont présentés dans la catégorie « Autres revenus ».

Les revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés ne peuvent servir à acquitter les passifs du Ministère. Bien que l’on s’attende à ce que la sous-ministre maintienne le contrôle comptable, elle n’a pas l’autorité pour disposer des revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés. Par conséquent, les revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus du Ministère.

4. Autorisations parlementaires

Le Ministère est financé par le gouvernement du Canada au moyen d’autorisations parlementaires. La formule de comptabilisation des autorisations consenties au Ministère ne correspond pas à celle des rapports financiers établis selon les principes comptables généralement reconnus, étant donné que les autorisations sont principalement fondées sur les besoins de trésorerie. Les postes comptabilisés dans l’ERP d’un exercice donné peuvent être financés au moyen d’autorisations parlementaires approuvées au cours de l’exercice précédent, de l’exercice en cours ou d’exercices futurs. Par conséquent, le coût de fonctionnement net du Ministère pour l’exercice diffère suivant qu’il est calculé selon les principes du financement public ou selon la méthode de comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations demandées
(en milliers de dollars)
Résultats projetés 2018-2019 Résultats prévus 2019-2020
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement 851 508 797 762
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations:
Amortissement des immobilisations corporelles
(7 495) (6 412)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères
(93 185) (89 155)
Augmentation des indemnités de vacances et de congés compensatoires
(1 086) (1 086)
Diminution des avantages sociaux futurs
327 363
Ajustement des créditeurs de l'exercice précédent
9 384 9 672
Créances douteuses
(5 061) (5 061)
Total des postes qui ont une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations (97 116) (91 679)
Rajustement pour les postes qui n'ont pas d'incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations:
Acquisition d'immobilisations corporelles
15 000 11 800
Total des postes qui n'ont pas d'incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations 15 000 11 800
Autorisations demandées 769 392 717 883
(b) Autorisations demandées
(en milliers de dollars)
  Résultats projetés 2018-2019 Résultats prévus 2019-2020
Autorisations demandées :
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement
285 490 243 378
Crédit 5 – Subventions et Contribution
402 506 398 195
Montant des postes législatifs
81 396 76 310
Autorisations demandées totales 769 392 717 883