Réforme du droit pénal en ce qui a trait à la non-divulgation de la séropositivité - Consultation publique en ligne
Le 23 juin 2023 : Le Rapport sur ce que nous avons entendu relativement aux consultations publiques est disponible.
Le 13 janvier 2023 : La consultation publique en ligne est terminée.
Le gouvernement du Canada examine actuellement le droit pénal en ce qui a trait à la non-divulgation de la séropositivité et sollicitait les commentaires des Canadiennes et Canadiens.
La non-divulgation de la séropositivité s’entend des affaires pénales dans lesquelles une personne vivant avec le VIH, qui connaît son état et qui sait qu’elle peut transmettre la maladie, ne divulgue pas sa séropositivité avant de s’adonner à des activités sexuelles qui présentent une possibilité réaliste de transmission.
Dans le cadre de la consultation, nous avions invité les participants à faire part de leurs points de vue sur des réformes possibles du droit pénal en ce qui a trait à la non-divulgation de la séropositivité.
Les questions explorées comprenaient les suivantes :
- Si les infractions d’agression sexuelle sont appropriées dans les cas de non-divulgation de la séropositivité;
- Si l’intention de transmettre la maladie ou la transmission de la maladie devraient être nécessaires pour le dépôt d’accusations criminelles;
- Si le droit pénal devrait s’appliquer dans les cas où un accusé a pris des précautions pour protéger ses partenaires sexuels contre la transmission de la maladie;
- Si une nouvelle infraction propre au VIH, aux infections transmises sexuellement (ITS) ou aux maladies infectieuses devrait être créée pour traiter les cas de non-divulgation de la séropositivité.
À l’heure actuelle, les personnes vivant avec le VIH qui ne révèlent pas leur état avant des activités sexuelles qui présentent un risque de transmission peuvent être accusées de différentes infractions, dont l’agression sexuelle grave. Il s’agit là de l’infraction d’agression sexuelle la plus grave dans le Code criminel. Il en est ainsi parce que, dans certaines circonstances, la non-divulgation de sa séropositivité peut invalider le consentement d’une autre personne à une activité sexuelle. Toutefois, la criminalisation peut entraîner la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, ce qui peut souvent les dissuader de se faire tester ou traiter. Des progrès importants ont été réalisés à l’égard des traitements pour le sida et des données scientifiques concernant les taux de transmissibilité.
C’est pourquoi il était essentiel de tenir une consultation et de connaître les points de vue des parties intéressées et des personnes ayant vécu ces expériences afin de tracer une voie à suivre qui s’appuie sur la science, protège les victimes et réduit la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH.
Comment participer à la consultation publique en ligne
La consultation publique en ligne est maintenant terminée. Nous remercions tous ceux et celles qui ont participé.
- Lire le document de consultation : consultez le document de consultation de trois pages en ligne ou téléchargez une version imprimable.
- Remplir le sondage en ligne : Le portail du sondage en ligne est maintenant fermé.
- Envoyez-nous vos observations : Le portail est maintenant fermé.
Prochaines étapes
Les commentaires reçus dans le cadre de la consultation publique orienteront l’établissement des prochaines étapes de l’élaboration des politiques et serviront d’outil principal pour les réformes du Code criminel.
Apprenez-en plus sur la non-divulgation de la séropositivité
- Directive du procureur général en ce qui a trait aux poursuites en cas de non-divulgation de la séropositivité
- Réduction des répercussions sur la santé des infections transmissibles sexuellement et par le sang au Canada d’ici 2030 : un cadre d’action pancanadien sur les ITSS
- Accélérer notre intervention : plan d’action quinquennal du gouvernement du Canada sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang
Salle des nouvelles
- Réforme du droit pénal en ce qui a trait à la non-divulgation de la séropositivité : le gouvernement du Canada lance une consultation publique
- Le gouvernement mènera des consultations en octobre 2022 sur la modernisation de la réponse du système de justice pénale à la non-divulgation de la séropositivité
Protection de la vie privée
Le ministère de la Justice est assujetti à la Loi sur la protection des renseignements personnels et il s’engage à assurer la protection de vos renseignements personnels. Rien ne vous oblige à participer à ce sondage, mais votre opinion compte. Veuillez noter que vos réponses individuelles ou que les réponses fournies au nom d’un organisme sont recueillies dans le cadre d’une consultation publique et ne sont pas confidentielles. Veuillez prendre note que les organismes qui fournissent volontairement leur nom pourraient être identifiés. Cela dit, les renseignements personnels fournis dans vos réponses au sondage seront protégés et gérés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Les renseignements que vous décidez de fournir seront gérés conformément aux Fichiers de renseignements personnels – Activités de sensibilisation POU 938. La Loi sur la protection des renseignements personnels vous donne le droit d’accéder à vos renseignements personnels. Pour ce faire, veuillez communiquer avec le bureau de l’AIPRP du Ministère à l’adresse ATIP-AIP@justice.gc.ca.
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