L'étude dans de nombreux sites sur les victimes de la criminalité et les professionnels de la justice pénale partout au Canada
Annexe A : Guide d'entrevue des victimes d'actes criminels
EMPLACEMENT DE L'ENTREVUE (VILLE)
J'aimerais vous remercier d'avoir accepté de nous aider avec cette étude sur les victimes d'actes criminels. Cette étude est financée par le Ministère de la Justice du Canada et son but est de permettre au gouvernement d'acquérir une meilleure compréhension des expériences des victimes d'actes criminels dans le système de justice pénale. L'information recueillie dans le cadre de cette étude permettra au gouvernement d'en connaître davantage sur les types d'aide qui sont bénéfiques pour les victimes, ainsi que sur les améliorations qui pourraient être apportées aux services d'aide.
Avant de commencer, j'aimerais vous rappeler que votre participation à cette entrevue est entièrement volontaire. Si je vous pose une question à laquelle vous ne voulez pas répondre, s'il vous plaît dites-le moi et nous passerons à une autre question. De plus, vous pouvez mettre fin à l'entrevue à n'importe quel moment.
Ce que vous allez dire demeurera confidentiel. Le rapport que nous allons écrire pour l'étude sera un résumé d'une centaine d'entrevues et ne contiendra aucune information qui pourrait vous identifier.
Avant de commencer, avez-vous des questions ou des préoccupations ?
INTRODUCTION
- 1. J'aimerais commencer avec une question générale au sujet de la façon dont la police, les procureurs de la Couronne et les tribunaux s'occupent des victimes d'actes criminels. Dans l'ensemble, diriez-vous que le système de justice pénale fait un bon travail ou un mauvais travail dans la considération des victimes d'actes criminels ?
- 2. Veuillez nous dire de quelle nature était le crime dont vous avez accepté de discuter dans le cadre de la présente étude ? Est-ce qu'il a été commis contre vous personnellement ou contre un membre de votre famille ? Qui a commis le crime ?
- 3. Où le crime a-t-il eu lieu (ville et province), et en quelle année ?
- 4. Au courant de quelle(s) année(s) avez-vous été impliqué dans le système de justice pénale en raison de ce crime?
SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES
Les questions ci-après visent à déterminer si vous avez reçu de l'aide des services d'aide aux victimes, et si oui, à déterminer les services qui étaient disponibles et ceux qui vous ont été utiles.
- 5. Est-ce que vous (ou membre de famille) avez reçu des services d'aide aux victimes à la suite de cette expérience ? [SI NON, procédez à la Q9]
- 6. [SI OUI, procédez à la Q5] Quel type d'aide avez-vous (ou un membre de famille) reçu (p. ex. soutien en cas d'urgence, aide médicale, conseils, aide financière, aide avec logement ou avec un abri pour femmes, soutien au cours du procès, renseignements sur le fonctionnement du système de justice pénale, autre) ? Est-ce que cette aide vous a été utile ? Qu'est-ce qui a été le plus utile de l'aide que vous avez reçu ?
- 7. [Dans cette question, nous avons aussi codifié le type d'aide reçu par la victime] Comment avez-vous (ou un membre de famille) appris l'existence de ce(s) service(s) ? Est-ce que la police, le procureur de la Couronne, la Cour ou un autre service d'aide aux victimes, etc. vous a offert ce service ou vous a dirigé vers ce service ? Ou avez-vous appris l'existence de ce service à travers un ami, un membre de votre famille, ou d'une autre façon (p. ex. Internet, annuaire téléphonique, dépliants) ?
- 8. À quel point a-t-il été facile de recevoir des services ? Est-ce qu'un service d'aide aux victimes a communiqué avec vous (ou un membre de famille) ? Est-ce que vous (ou un membre de famille) avez dû initier le contact ? Est-ce que l'aide a été disponible rapidement ou avez-vous été obligé d'attendre ? Combien de temps ?
- 9. [Demandez seulement à ceux qui n'ont pas reçu de services d'aide aux victimes] Est-ce que vous vous souvenez pourquoi vous n'avez pas reçu de l'aide d'un service d'aide aux victimes ? (Est-ce que les services n'étaient pas disponibles, pas appropriés, autres raisons) ?
- 10. [Demandez à tous] Selon votre expérience, quel serait le meilleur moyen d'aider les victimes d'actes criminels à trouver l'aide dont elles ont besoin ? (p.ex. Préfériez-vous qu'on vous donne le numéro de téléphone d'un service avec qui vous pourriez communiquer ou préfériez-vous que votre nom soit donné aux services afin qu'ils puissent communiquer avec vous? À quel moment est-ce que ceci devrait se produire ?)
RENSEIGNEMENTS POUR VICTIMES
Les prochaines questions portent sur l'information qu'une victime d'acte criminel pourrait recevoir au sujet de la cause. Il existe plusieurs cas dans lesquels une victime d'acte criminel peut recevoir de l'information. Veuillez m'indiquer si vous (ou un membre de famille) avez reçu cette information et si oui, qui l'a fournie ?
- 11. Savez-vous si quelqu'un a été arrêté pour ce crime? Savez-vous si des accusations ont été portées? Connaissez-vous la peine du contrevenant ?
- 12. S'il n'y a pas eu d'arrestation ou d'accusation portées, savez-vous pourquoi? Qui vous a expliqué les raisons pour lesquelles il n'y a pas eu d'arrestation ou d'accusation portées?
DEMANDEZ SEULEMENT SI DES ACCUSATIONS ONT ÉTÉ PORTÉES
Je vais vous énoncer plusieurs raisons pour lesquelles vous auriez pu recevoir de l'information. Pourriez-vous me dire A) Si vous avez reçu de l'information, et si, B) qui vous donné l'information, et C) Comment vous a-t-on donné l'information (en personne, par téléphone, par écrit, par lettre, etc.)
- 13.0Est-ce que quelqu'un vous a parlé de votre rôle comme témoin devant la Cour ? Le rôle du procureur de la Couronne dans le traitement de la cause ? Le lien entre vous et le procureur de la Couronne ? Est-ce que quelqu'un vous a donné une explication générale du système de justice pénale ?
- 14. Savez-vous si l'accusé a été mis en liberté sur cautionnement? Quand l'accusé a-t-il été mis en liberté sur cautionnement ? Des conditions touchant le cautionnement, s'il en est ? (p.ex. ordonnance de non-communication, etc.)
- 15. Savez-vous si l'accusé a plaidé coupable ? S'il y a eu des arrangements pris avec l'accusé afin qu'il plaide coupable ?
DEMANDEZ SEULEMENT SI UN PROCÈS A EU LIEU
- 16. Savez-vous s'il y a eu un procès ? Avez-vous été informé des dates importantes du procès ? Des changements aux dates du procès ? De l'issue finale de la cause ?
DEMANDEZ SEULEMENT S'IL Y A EU CONDAMNATION OU VERDICT DE CULPABILITÉ
- 17. Avez-vous été informé de la date de l'audience de détermination de la peine ? De la peine ? Si ordonnance de probation, les conditions s'il y a lieu ?
DEMANDEZ SEULEMENT SI LE CONTREVENANT A ÉTÉ INCARCÉRÉ
- 18. Avez-vous été informé du lieu d'incarcération du contrevenant ? Si transféré, le lieu du transfert ? Date du début de la peine ? Durée de la peine ?
- 19. (Si pertinent) Admissibilité à la libération conditionnelle et les dates des audiences ? Dates de libération ? Conditions à la mise en liberté ? Destination du contrevenant à la mise en liberté ?
DEMANDEZ À TOUT LE MONDE
- 20. Êtes-vous satisfait de la façon dont on vous a donné de l'information (à plusieurs niveaux) ? Dans l'ensemble, l'information que vous avez reçue a-t-elle répondu à vos besoins ? (p.ex. montant et type d'information; information obtenue au moment opportun) ? Si non, comment pourrait-on améliorer la façon de fournir de l'information aux victimes d'actes criminels ?
- 21. Selon votre expérience, quel type d'information croyez-vous que les victimes d'actes criminels désirent recevoir et pourquoi ? Quelle est la meilleure façon de fournir cette information ?
DISPOSITIONS LÉGALES
Maintenant, j'aimerais vous parler de certaines lois qui ont été conçues afin de bénéficier les victimes d'actes criminels. Certaines de ces lois n'existent que depuis 1999; il se peut donc qu'elles ne s'appliquent pas à votre situation.
Prise en compte de la sécurité de la victime lors de la détermination du cautionnement
DEMANDEZ SEULEMENT SI LE SUSPECT A ÉTÉ ARRÊTÉ OU SI DES ACCUSATIONS ONT ÉTÉ PORTÉES
- 22. Avez-vous reçu de l'information concernant les décisions sur la détermination du cautionnement ? Saviez-vous que la sécurité de la victime doit être prise en compte lors de la détermination du cautionnement ? Saviez-vous que certaines conditions pouvaient être imposées à l'accusé, telles que de ne pas entrer en contact avec la victime ? Dans l'information que vous avez reçue sur le cautionnement, y avait-il des renseignements qui manquaient de clarté ou qui étaient incomplets ? Si oui, lesquels manquaient de clarté ou étaient incomplets ?
- 23. Dans votre cas, l'accusé a-t-il été mis en liberté sur cautionnement ? L'accusé a-t-il été détenu durant un certain temps avant d'être mis en liberté ? Est-ce que des conditions touchant le cautionnement ont été imposées ? Lesquelles ? Ces conditions répondaient-elles à vos préoccupations ?
- 24. Selon vous, la décision relative à une éventuelle mise en liberté de l'accusé en attendant le procès tenait-elle compte de votre sécurité ? Si non, que s'est-il passé pour que vous sentiez que votre sécurité n'était pas prise en considération ? Avez-vous informé la police, le juge de paix, le juge ou la Couronne des préoccupations que vous aviez relativement à votre sécurité? Si oui, de quelle façon l'avez-vous fait ? Si non, pourquoi ?
Dispositions visant à faciliter le témoignage
DEMANDEZ SEULEMENT SI UN PROCÈS A EU LIEU
Certaines victimes ont droit à certaines mesures de protection. Nombre de ces mesures de protection ne sont incluses dans la loi que depuis 1999 et ne visent que certains crimes et uniquement les victimes mineures, c'est pourquoi vous n'avez peut-être pas pu profiter de ces dispositions. [INTERVIEWEUR : DEMANDEZ SEULEMENT SI APPROPRIÉ - TOUTES LES RESTRICTIONS SONT INDIQUÉES ENTRE PARENTHÈSES]
- 25. Vous a-t-on donné des renseignements sur les types de mesures de protection suivants :
- Une interdiction de publication par laquelle l'identité de la victime ne peut pas être divulguée au public
- La possibilité de livrer son témoignage derrière un écran ou par télévision en circuit fermé (témoins âgés de moins de 18 ans ou avec difficulté de communiquer en raison d'un handicap physique ou mental)
- La possibilité de livrer son témoignage sur bande magnétoscopique (témoins âgés de moins de 14 ans ou avec difficulté de communiquer en raison d'un handicap physique ou mental)
- Un accusé ne peut procéder lui-même au contre-interrogatoire d'un témoin (témoin âgé de moins de 18 ans dans les causes concernant une infraction sexuelle, une agression sexuelle ou dans lesquelles est alléguée l'utilisation, la tentative ou la menace de violence)
- 26. Qui vous a fourni cette information ? Ces renseignements vous ont-ils été communiqués assez rapidement pour vous permettre de prendre une décision relativement à l'utilisation de l'une de ces mesures de protection ?
- 27. Dans l'information que vous avez reçue sur ces mesures de protection, y avait-il des renseignements qui manquaient de clarté ou qui étaient incomplets ? Si oui, lesquels manquaient de clarté ou étaient incomplets ?
- 28. Avez-vous témoigné au procès de l'accusé ?
- 29. (SI VOUS AVEZ TÉMOIGNÉ) J'aimerais vous poser des questions concernant votre expérience comme témoin. Avez-vous reçu de l'aide pour la préparation au témoignage ? Si oui, qui vous a donné cette aide et quelle aide vous ont-ils donnée ? Est-ce que vous vous êtes senti prêt à témoigner ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
- 30. J'aimerais vous demander si vous (ou votre enfant) avez profité de certaines mesures de protection pour vous aider à témoigner. Ce sont les mêmes mesures de protection que j'ai mentionnées auparavant. Souvenez-vous que plusieurs de ces mesures de protection ne sont incluses dans la loi que depuis 1999 et qu'elles ne sont prévues que pour certains crimes et pour les jeunes victimes; vous n'avez donc peut-être pas bénéficié de ces dispositions. [INTERVIEWEUR : DEMANDEZ SEULEMENT SI APPROPRIÉ - TOUTES LES RESTRICTIONS SONT INDIQUÉES ENTRE PARENTHÈSES] Avez-vous utilisé l'une des mesures de protection suivantes ?
- Une interdiction de publication par laquelle l'identité de la victime ne peut pas être divulguée au public
- La possibilité de livrer son témoignage derrière un écran ou par télévision en circuit fermé (témoins âgés de moins de 18 ans ou avec difficulté de communiquer en raison d'un handicap physique ou mental)
- La possibilité de livrer son témoignage sur bande magnétoscopique (témoins âgés de moins de 14 ans ou avec difficulté de communiquer en raison d'un handicap physique ou mental)
- Un accusé ne peut procéder lui-même au contre-interrogatoire d'un témoin (témoin âgé de moins de 18 ans dans les causes concernant une infraction sexuelle, une agression sexuelle ou dans lesquelles est alléguée l'utilisation, la tentative ou la menace de violence)
- 31. De quelle façon ces mesures de protection vous ont-elles aidé dans votre témoignage ?
- 32. (SI VOUS N'AVEZ PAS TÉMOIGNÉ) Aviez-vous des soucis au sujet du témoignage ? Si oui, pourquoi avez-vous hésité à témoigner ?
- 33. Avez-vous des suggestions pour aider les victimes lors du témoignage devant la cour ?
Déclaration de la victime
DEMANDEZ SEULEMENT SI L'ACCUSÉ A ÉTÉ ARRÊTÉ OU SI DES ACCUSATIONS ONT ÉTÉ PORTÉES
Les prochaines questions portent sur les déclarations de la victime. Comme vous le savez peut-être déjà, une déclaration de la victime est une déclaration écrite dans laquelle la victime décrit le tort qu'elle a subi ou la perte qu'elle a encourue à cause du crime. La cour doit prendre en considération cette déclaration au moment de la détermination de la peine du contrevenant. Les agents de liberté conditionnelle doivent également prendre en considération la déclaration de la victime dans leurs décisions concernant la libération conditionnelle. Depuis 1999, les victimes qui le désirent peuvent lire leurs déclarations à haute voix devant la cour.
- 34. Après le crime, vous a-t-on donné des renseignements sur les déclarations de la victime ? Qui vous a fourni cette information ? De quelle façon cette information vous a-t-elle été fournie (en personne, téléphone, par écrit (dépliants, lettres)) ?
- 35. Quand vous a-t-on donné l'information sur les déclarations de la victime (immédiatement après avoir déclaré le crime à la police, immédiatement après l'arrestation de l'accusé, juste avant le début du procès, autre) ?
- 36. Quelle information vous a-t-on donné sur les déclarations de la victime ? L'information expliquait-elle ce qu'est une déclaration de la victime de sorte que vous saviez ce qu'elle pouvait comporter ? L'information expliquait-elle l'utilisation faite par la cour de la déclaration de la victime ? L'information expliquait-elle qu'une fois la déclaration déposée auprès de la Couronne, elle devait ensuite être transmise à l'avocat de la défense et à l'accusé ? L'information expliquait-elle ce qu'est une déclaration de la victime de sorte que vous saviez ce qu'il fallait faire pour déposer une déclaration de la victime ? Dans l'information que vous avez reçue, y avait-il des renseignements qui manquaient de clarté ou qui étaient incomplets ? Si oui, lesquels manquaient de clarté ou étaient incomplets ?
- 37. Selon vous, quel serait le meilleur moyen de fournir aux victimes d'actes criminels de l'information sur les déclarations de la victime (en personne, par téléphone ou par écrit (dépliants, lettres) ? À quel moment cette information devrait-elle être fournie ?
- 38. Avant la détermination de la peine, le juge vous a-t-il demandé si l'on vous a informé de la possibilité de rédiger une déclaration et de la déposer à la cour ?
- 39. Avez-vous préparé une déclaration de la victime lors de la détermination de la peine ? Avez-vous déposé une déclaration de la victime à l'enquête sur la libération conditionnelle ? Aux deux ?
SI A DÉPOSÉ UNE DÉCLARATION DE LA VICTIME
J'aimerais vous poser des questions plus spécifiques au sujet de votre expérience à préparer et à déposer une déclaration de la victime.
- 40. À quelle étape du processus avez-vous déposé une déclaration de la victime ?
[LORS DE LA DÉTERMINATION DE LA PEINE]
- 41. Avez-vous reçu de l'aide pour la préparation de votre déclaration ? Qui vous a aidé ? Quel type d'aide vous ont-ils donné ?
- 42. Avez-vous eu des difficultés à compléter votre déclaration de la victime? Si oui, quelles étaient les difficultés ?
- 43. À qui avez-vous déposé votre déclaration de la victime (p.ex. services d'aide aux victimes, Couronne) ?
- 44. Depuis 1999, des changements ont été faits afin de laisser les victimes lire leurs déclarations de la victime devant la cour. Est-ce que quelqu'un vous a informé que vous pouviez lire votre déclaration à haute voix ? Avez-vous lu votre déclaration ? Avez-vous présenté votre déclaration sur bande magnétoscopique ou de toute autre façon ? Avez-vous été satisfait de la manière dont vous avez pu livrer votre déclaration ? Si non, pourquoi pas ?
- 45. Pourquoi avez-vous choisi de déposer une déclaration de la victime ? Êtes-vous content d'avoir choisi de déposer une déclaration ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
- 46. Quelles étaient vos attentes quant à l'utilisation que la cour ferait de votre déclaration ? Croyez-vous que le juge a pris en considération ce que vous avez écrit dans votre déclaration de la victime ? Qu'est-ce qui vous porte à croire cela ?
[À L'ENQUÊTE SUR LA LIBÉRATION CONDITIONNELLE]
- 47. Avez-vous reçu de l'aide pour la préparation de votre déclaration ? Qui vous a aidé ? Quel type d'aide vous ont-ils donné ?
- 48. Avez-vous eu des difficultés à compléter votre déclaration de la victime ? Si oui, quelles étaient les difficultés ?
- 49. À qui avez-vous déposé votre déclaration de la victime (p.ex. services d'aide aux victimes, agent de libération conditionnelle) ?
- 50. Avez-vous lu votre déclaration à haute voix ? Avez-vous présenté votre déclaration sur bande magnétoscopique ou de toute autre façon ? Avez-vous été satisfait de la manière dont vous avez pu livrer votre déclaration ? Si non, pourquoi pas ?
- 51. Pourquoi avez-vous choisi de déposer une déclaration de la victime ? Êtes-vous content d'avoir choisi de déposer une déclaration ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
- 52. Quelles étaient vos attentes quant à l'utilisation que la commission des libérations conditionnelles ferait de votre déclaration ? Croyez-vous que l'agent de libération conditionnelle/la commission des libérations conditionnelles a pris en considération ce que vous avez écrit dans votre déclaration de la victime ? Qu'est-ce qui vous portez à croire cela ?
SI N'A PAS DÉPOSÉ DE DÉCLARATION DE LA VICTIME
- 53. Pourquoi avez-vous choisi de ne pas déposer de déclaration de la victime ? Ignoriez-vous ce qu'était une déclaration de la victime ou estimiez-vous que vous n'en saviez pas suffisamment pour en faire une en toute confiance ? Votre malaise devant la possibilité de rédiger une déclaration provenait-il du risque d'être interrogé par la défense ou accusé relativement à votre déclaration ou du fait de savoir que le contrevenant recevrait une copie de votre déclaration ? Avez-vous été informé trop tard de la possibilité de soumettre une déclaration ?
- 54. Avez-vous donné à la cour des renseignements sur les répercussions du crime d'une autre façon que par une déclaration de la victime ? Si oui, veuillez décrire la façon dont vous avez fourni cette information à la cour. Croyez-vous que le juge a pris en considération cette information ? Qu'est-ce qui vous portez à croire cela ?
Ordonnance de dédommagement
DEMANDEZ SEULEMENT S'IL Y A EU CONDAMNATION OU VERDICT DE CULPABILITÉ
- 55. Dans votre cas, la cour a-t-elle ordonné le paiement d'un dédommagement ?
Dans certains cas, lorsque la cour condamne un contrevenant, la cour peut ordonner au contrevenant le paiement d'un dédommagement à une victime afin de compenser certains types de pertes financières causées par le crime.
- 56. Si oui, est-ce qu'on vous a donné de l'information sur les ordonnances de dédommagement suite à la commission du crime ? Étiez-vous au courant de cette option ? Qui vous a fourni cette information ? Est-ce que l'information a expliqué les ordonnances de dédommagement de sorte que vous saviez comment en demander une ? Dans l'information que vous avez reçue, y avait-il des renseignements qui manquaient de clarté ou qui étaient incomplets ? Si oui, lesquels manquaient de clarté ou étaient incomplets ?
- 57. Est-ce que le contrevenant a payé la somme complète de l'ordonnance de dédommagement? Avez-vous intenté une poursuite civile contre l'accusé afin de faire respecter une ordonnance de dédommagement ? Quelles difficultés avez-vous encourues dans l'exécution de l'ordonnance ?
Suramende compensatoire
DEMANDEZ SEULEMENT S'IL Y A EU CONDAMNATION OU VERDICT DE CULPABILITÉ
Les prochaines questions portent sur la suramende compensatoire. Comme vous le savez peut-être, la suramende compensatoire est imposée automatiquement (à moins qu'il n'y ait dérogation pour cause de difficultés excessives). La suramende compensatoire exige que le contrevenant paie une amende en argent et que cet argent serve au soutien des programmes et des services aux victimes d'actes criminels de la province ou du territoire en question.
- 58. Étiez-vous au courant de la suramende compensatoire ? Qui vous a donné cette information ?
- 59. Dans votre cas, le contrevenant s'est-il vu imposer la suramende compensatoire ? Si non, savez-vous pourquoi pas ?
Condamnations avec sursis
DEMANDEZ SEULEMENT S'IL Y A EU CONDAMNATION OU VERDICT DE CULPABILITÉ
J'aimerais parler brièvement des condamnations avec sursis. Lorsque la cour trouve une personne coupable d'un crime, cette personne peut être condamnée à l'emprisonnement ou, dans certaines circonstances, peut être autorisée à purger sa peine dans la collectivité. Comme vous le savez peut-être, cela s'appelle une condamnation avec sursis.
- 60. Dans votre cas, le contrevenant a-t-il reçu une condamnation avec sursis ? Étiez-vous d'accord avec cette décision ? Avez-vous été informé des détails de la condamnation avec sursis (les conditions, les exigences, etc.) ? Qui vous a fourni cette information ?
- 61. Quelle part devrait prendre la victime dans la détermination des conditions reliées à une condamnation conditionnelle ?
Justice réparatrice
DEMANDEZ SEULEMENT SI DES ACCUSATIONS ONT ÉTÉ PORTÉES
J'aimerais maintenant parler des méthodes de justice réparatrice. Comme vous le savez peut-être, la justice réparatrice prend en considération le tort causé à une personne ainsi que celui causé à la collectivité. Les programmes de justice réparatrice nécessitent la participation des victimes ou de leur représentant, des contrevenants et de représentants de la collectivité. Le contrevenant doit assumer la responsabilité du crime commis et prendre des mesures pour réparer le tort qu'il a causé.
- 62. Avez-vous reçu de l'information sur les méthodes de justice réparatrice suite à la commission du crime ? Qui vous a fourni cette information ?
- 63. Quelle information vous a-t-on donné ? (Est-ce que l'information expliquait les méthodes de justice réparatrice, les résultats possibles du processus, votre rôle dans le processus, quelles étaient les autres façons de traiter de la cause ?)
- 64. Est-ce qu'une méthode de justice réparatrice a été utilisée dans votre cas ? Avez-vous participé dans le processus ? De quelles façons avez-vous participé (participation directe ou indirecte) ? Avez-vous reçu du soutien lors du processus? Si oui, quel type de soutien et qui l'a fourni ? Est-ce que le soutien que vous avez reçu vous a aidé ? Veuillez expliquer.
- 65. Est-ce que votre participation vous a aidé ou est-ce qu'elle vous a été utile ? Pourquoi ou pourquoi pas ? Étiez-vous satisfait de l'issue finale? Pourquoi ou pourquoi pas ?
CONCLUSION
Il ne nous reste que quelques questions à vous poser à des fins de documentation.
- 66. En quelle année êtes-vous/la victime né(e) ?
- 67. Êtes-vous / la victime est-elle d'ascendance autochtone ?
- 68. Quelle est votre langue maternelle ?
- 69. Avez-vous d'autres commentaires sur votre expérience au sein du système de justice pénale en tant que victime d'acte criminel que vous aimeriez partager avec les personnes responsables de la rédaction des lois et de l'établissement des politiques ?
Un très grand merci pour votre participation à cette recherche.
Débriefing avec l'intervieweur
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