Armes à feu, décès accidentels, suicides et crimes violents : recherche bibliographique concernant surtout le Canada
5. Armes à feu et crimes violents (suite)
- 5.7 Comparaison avec d’autres pays au sujet des agressions
- 5.8 Caractéristiques des vols à main armée
- 5.9 Comparaison avec d’autres pays au sujet des vols qualifiés
- 5.10 La présence d’une arme à feu et le risque d’attaques et de blessures graves
- 5.11 Résumé
5. Armes à feu et crimes violents (suite)
5.7 Comparaison avec d’autres pays au sujet des agressions
Au Canada, la plupart des agressions et des menaces ne se font pas au moyen d’une arme à feu. Lors du sondage international mené en 1996 auprès de victimes du crime (ICVS), 12,7 p. 100 des répondants canadiens ont déclaré avoir été victimes d’agression ou de menace au cours des cinq années précédentes. Dans l’ensemble, 0,4 p. 100 des répondants canadiens ont dit l’avoir été à la pointe d’une arme à feu (Block, 1998). Block, qui a comparé les réponses recueillies dans neuf pays industrialisés occidentaux, a constaté que dans tous ces pays, àl’exception des États-Unis, moins de 1 p. 100 des répondants avaient déclaré avoir été agressés oumenacés à la pointe d’une arme à feu au cours des cinq années précédentes. Aux États-Unis, la fréquence tant des agressions que des menaces au moyen d’une arme à feu était plus grande que dans les autres pays. Le risque d’être menacé ou agressé avec une arme à feu y était 5,9 fois plus élevé qu’au Canada (Block, 1998, p. 18; Mayhew et van Dijk, 1997).
5.8 Caractéristiques des vols à main armée
Les vols qualifiés se commettent fréquemment à l’aide d’une arme à feu. Statistique Canada rapporte, dans Statistique de la criminalité du Canada, qu’on a enregistré dans notre pays 31 242 vols qualifiés en 1996. De ce nombre, 21,3 p. 100 ont été commis au moyen d’une arme à feu, et 33 p. 100, avec un autre type d’arme. Au cours des 20 dernières années, le nombre de vols qualifiés a augmenté, mais la proportion de ceux qui ont été commis à l’aide d’une arme à feu a diminué de 45 p. 100 (Ministère de la Justice, 1996; Hung, 1997).
L’arme à feu dont le criminel se sert pour intimider sa victime n’est pas toujours une arme à feu véritable. Un très faible pourcentage des vols qualifiés donne lieu à une arrestation, et étant donné que l’arme à feu utilisée est encore moins souvent retrouvée, il est difficile d’estimer avec précision la proportion de vols qualifiés commis avec une vraie et non une fausse arme à feu. Axon et Moyer (1994) ont constaté que dans les quelques cas de vols à main armée qui avaient été commis à Toronto entre 1991 et 1993 et pour lesquels ils ont pu obtenir des renseignements sur le type d’arme à feu utilisé, 43 p. 100 avaient été perpétrés avec une arme de poing, et 36 p. 100, avec une imitation d’arme à feu ou un fusil à air comprimé.
Les chercheurs ont observé une augmentation de l’utilisation d’armes à feu à autorisation restreinte à des fins criminelles dans d’autres pays, y compris en Angleterre et dans le pays deGalles (Mayhew, 1996, p. 4). Aux États-Unis, les criminels se servent d’armes de poing dans près de 80 p. 100 des vols où le type d’arme utilisé est connu (Goetting, 1995, p. 158).
On ne dispose d’aucune évaluation précise de la proportion respective d’armes à feu légales et illégales utilisées pour commettre des crimes. On ne retrouve souvent pas l’arme à feu, et si on la retrouve, elle peut fort bien avoir été modifiée pour en occulter la provenance (Mayhew, 1996, p. 15). Lorsqu’une arme illégale est utilisée, il s’agit fréquemment d’une arme volée à son propriétaire légitime (Corkery, 1994; Don, 1995). Dans leur étude exploratoire sur l’utilisation d’armes à feu pour la perpétration de crimes à Toronto, Axon et Moyer (1994) ont constaté que dans 52 p. 100 des cas d’homicide et de vol où l’arme à feu a été retrouvée, le délinquant avait acquis l’arme illégalement. Ils ont également noté que beaucoup des délinquants qui avaient utilisé une arme à feu pour commettre une infraction avaient un casier judiciaire et n’étaient pas en possession légale de l’arme utilisée. Près des deux tiers des meurtriers ou des voleurs avaient un casier judiciaire (id.). En Angleterre et au pays de Galles, la plupart des armes utilisées pour commettre des crimes étaient détenues illégalement (Mayhew, 1996, p. 3; Home Office, 1997).
5.8.1 Types de vols qualifiés
Il importe de faire la distinction entre les divers types d’incidents criminels quand on se penche sur le rôle que peuvent jouer les armes à feu. L’expression vol qualifié désigne une grande variété de circonstances où la force ou la menace de recours à la force est utilisée. Les vols de banque ou d’autre type d’institution financière sont différents des autres vols qualifiés dirigés contre un établissement commercial et ils varient également selon les personnes agressées (Desroches, 1995). L’utilisation ou non d’une arme à feu dépend des caractéristiques du délinquant, de la victime et de la cible du vol. Par exemple, les vols accompagnés d’agression sont plus fréquemment commis par des jeunes délinquants, alors que les vols de banque sont plus généralement perpétrés par des hommes dans la vingtaine (Desroches, 1995, p. 42). Les armes utilisées pour perpétrer des vols en pleine rue sont différentes de celles utilisées lors de vols d’établissement commercial ou financier (Seto, 1994, p. 10).
De plus en plus de recherches sur les incidents de vol qualifié et sur l’état d’esprit de leurs auteurs montrent que les actions de ceux-ci sont souvent dictées par l’opportunisme. Le délinquant cherche avant tout à maîtriser sa victime. S’il opte pour la rapidité, la surprise, l’intimidation et la menace de recours à la force, c’est pour atténuer la résistance de sa victime, essayer de réduire le risque de violence et d’être appréhendé, et maximiser ses chances de succès (Desroches, 1995, p. 31). Desroches (ibid.) note qu’étant donné que les vols qualifiés sont rarement planifiés en détail, ceux qui les commettent utilisent généralement les armes qu’ils ont à leur disposition. Les délinquants solitaires semblent se servir plus fréquemment d’une arme à feu que ceux qui agissent en groupe. La présomption que la victime sera peut-être armée influence leur décision d’utiliser eux-mêmes des armes à feu, et probablement de commettre ou non le vol (ibid.). Les délinquants qui sont reconnus coupables d’avoir utilisé une arme à feu pour commettre un vol s’exposent à faire face à des accusations plus graves et à être condamnés à des peines plus sévères. Nous ne savons toutefois pas avec certitude dans quelle mesure cet élément entre en ligne de compte dans les décisions de la plupart des délinquants.
Certains vols qualifiés se soldent par un meurtre. Entre 1961 et 1990, 31 p. 100 des vols qualifiés ont donné lieu à des homicides, le criminel ayant fini par abattre la victime qu’il se proposait de voler. Les victimes de vols meurtriers ont été battues dans 30 p. 100 des cas, et poignardées dans 27 p. 100 des cas. Là où une arme avait été utilisée, il s’agissait, dans près de la moitié du temps, d’une arme de poing (Silverman et Kennedy, 1993, p. 119). En règle générale, les antagonistes étaient de la même race. Environ 82 p. 100 des victimes étaient de sexe masculin, et 60 p. 100 d’entre elles étaient âgées de plus de 44 ans (ibid.). Le service de police de Winnipeg a examiné un échantillon de 127 vols qualifiés commis en 1995. Des 145 victimes, aucune n’avait été tuée, mais 12 p. 100 d’entre elles avaient été blessées lors de l’incident (Proactive Information Services, 1997).
5.9 Comparaison avec d’autres pays au sujet des vols qualifiés
Block (1998) a observé que la fréquence des vols qualifiés commis au cours des cinq dernières années variait entre 2,5 et 4 p. 100 dans sept pays, et elle se situait à 3,4 p. 100 au Canada. D’après Block, ces écarts ne sont probablement pas significatifs sur un plan statistique.En effet, mis à part le cas des États-Unis, on n’a noté aucune différence importante dans le nombre d’altercations armées signalées aux autorités et survenues lors de vols qualifiés. Aux États-Unis, par contre, les répondants étaient deux fois plus nombreux qu’ailleurs à dire avoir été agressés avec une arme lors d’un vol au cours des cinq dernières années. L’arme utilisée y était deux fois plus susceptible qu’au Canada d’être une arme à feu (id. : p. 15-17; Zawitz, 1995).
5.10 La présence d’une arme à feu et le risque d’attaques et de blessures graves
L’auteur de la recherche bibliographique précédente à ce propos en est arrivé à la conclusion qu’une personne qui est attaquée par un agresseur muni d’une arme à feu est davantage susceptible d’être tuée ou gravement blessée que si son agresseur a utilisé un autre type d’arme (Gabor, 1994, p. 31). Depuis lors, une analyse de données tirées du système de surveillance du Massachusetts pour 1994, où l’on comparait la violence meurtrière avec la violence non meurtrière, a révélé que les coups de feu étaient 12 fois plus susceptibles de causer la mort que les agressions avec un instrument tranchant. Le taux de létalité s’élevait à 16,2 p. 100 dans les cas d’incident où une arme à feu avait été utilisée, contre 1,3 p. 100 dans les cas où l’agresseur s’était servi d’un couteau (Barber et coll., 1996, p. 488). Bien qu’une arme à feu soit assurément une arme meurtrière, la gravité d’une blessure subie dans une attaque peut également dépendre de l’intention de l’agresseur. L’auteur de l’examen antérieur (Gabor, 1994, p. 31-35) s’est penché sur la question de l’intention et en a constaté la complexité. Entres autres considérations, il a fait ressortir comment le délinquant ne prémédite pas toujours son crime, tout comme il n’est pas toujours décidé à tuer sa victime. Le jugement du délinquant peut être affaibli par l’alcool ou la drogue, et la décision de faire feu peut être impulsive. Chacune de ces observations empiriques demeure valide aujourd’hui (voir aussi Mayhew, 1996).
Les chercheurs continuent de débattre de la question de savoir si la violence résulte davantage de la motivation du délinquant que de la nature de l’instrument utilisé, comme une arme à feu (Gabor, 1994, p. 31). On devrait plutôt voir un rapport entre l’intention de l’agresseur et l’instrument qu’il utilise. L’auteur de la présente étude n’a trouvé dans l’examen antérieur et dans les recherches effectuées depuis aucune constatation probante permettant de distinguer nettement les contributions respectives de ces deux facteurs dans l’issue létale d’un incident d’agression à l’arme à feu. Puisque les deux tiers des homicides commis au Canada le sont sans arme à feu, il existe forcément d’autres moyens de commettre une agression meurtrière. Si l’on observe tout particulièrement les homicides secondaires, c’est-à-dire ceux qui résultent de la perpétration d’une autre infraction, les armes à feu ne sont utilisées que dans un nombre singulièrement faible d’incidents de ce type (Silverman et Kennedy, 1993). Aucune recherche ne semble avoir été effectuée sur les tentatives de meurtre qui ont échoué et sur les incidents de vol qualifié et d’agression qui ont mal tourné. On pourrait effectuer certaines études qui permettent de mieux établir le rapport entre le type d’arme utilisé et la gravité de l’issue de l’infraction.
L’examen antérieur s’est penché sur un autre aspect de la question : Y a-t-il un risque accru que l’agresseur attaque sa victime au cours de la perpétration d’un crime ou lors d’un affrontement s’il dispose d’une arme à feu? Les diverses études sur lesquelles a porté l’examen antérieur (Gabor, 1994, p. 26; voir aussi, 1995, p. 201) indiquaient que les voleurs munis d’une arme à feu sont moins susceptibles d’attaquer et de blesser leur victime que ceux qui utilisent un autre type d’arme ou qui ne sont pas armés. D’après l’examen que Kleck a effectué des travaux pertinents de recherche réalisés à ce jour, lors d’un incident de violence agressive, « l’effet net de la possession d’une arme à feu par l’agresseur sur le risque que l’agresseur attaque sa victime est négatif »
(1995, p. 22).
Quand on prend en considération toutes les conclusions de ces recherches, il semblerait que le risque que des blessures graves soient infligées au moyen d’une arme à feu soit contrebalancé par la probabilité accrue d’attaque lorsqu’un couteau ou un autre type d’arme est utilisé (Gabor, 1994, p. 31). Si tel est le cas, il semblerait que le risque que la victime subisse une blessure grave ou mortelle soit fonction de l’utilisation ou non d’une arme à feu par l’agresseur, de la réaction de la victime et du fait que l’agresseur fasse feu ou non. La puissance que confère le fait d’être armé ne saurait être considérée uniquement comme un facteur ayant pour effet d’accroître le risque de violence. Kleck (1995, p. 24) résume en ces mots les résultats des recherches existantes à cet égard :
[traduction] « Il semble que le fait qu’un agresseur soit en possession d’une arme à feu réduise la probabilité d’attaque, réduise la robabilité que l’attaque occasionne une blessure, et accroisse la probabilité que la blessure, s’il y a blessure, soit mortelle. Par onséquent, il n’est pas du tout évident que les situations où une personne est menacée par un agresseur muni d’une arme à feu comportent un risque accru que la victime soit tuée, puisque le poids relatif de ces effets compensatoires n’est pas évident. »
L’examen antérieur signalait que l’utilisation d’une arme à feu pour la perpétration d’un crime peut accroître le risque de blessure aux personnes présentes (Gabor, 1994, p. 23). Il ne saurait en être autrement quand il y a tir de projectiles à grande vitesse. La fréquence des fusillades au volant de voitures aux États-Unis a attiré l’attention sur les blessures causées à des innocents, mais ce risque est le résultat direct de la nature même de ce type d’infraction. À ce jour, aucune étude ne s’est encore penchée sur les risques que courent les témoins et les autres personnes présentes lors de la perpétration de divers types de crimes de violence ni sur l’impact relatif de la présence d’armes à feu en de telles circonstances.
Enfin, la recherche bibliographique précédente a porté sur un certain nombre d’études ayant pour objet d’évaluer l’effet des armes ou la croyance voulant que la présence d’armes nepuisse que favoriser les réactions impulsives, y compris l’agressivité (Gabor, 1994, p. 25-26). À ce jour, la recherche ne confirme pas qu’un « effet déclenchant » (Kleck, 1995, p. 21) soit le seul résultat possible de la présence d’armes à feu, ni même la réaction la plus fréquente découlant de ce facteur. Un tel effet existe, mais il semble dépendre de facteurs situationnels et de conditions qu’on n’est pas encore parvenu à bien cerner (ibid.).
5.11 Résumé
- L’un des facteurs associés à la violence est la disponibilité des armes à feu. La mesure dans laquelle les crimes de violence peuvent être prévenus par la réduction et le contrôle de la disponibilité des armes à feu est encore largement controversée.
- En 1996, les délinquants se sont servis d’armes à feu pour commettre 211 homicides, ce qui représente environ le tiers de tous les homicides commis cette année-là. La proportion d’homicides perpétrés au moyen d’une arme à feu est demeurée relativement constante ces 20 dernières années, soit à environ 33 p. 100 de l’ensemble des homicides.
- Depuis 1975, le nombre total d’homicides et le nombre de ceux qui ont été commis au moyen d’une arme à feu ont diminué. Il n’existe pas d’explication simple de cette diminution.
- Le rôle des armes à feu lors d’homicides dépend des circonstances entourant l’incident, du type d’incident, de l’âge et du sexe de la victime et de l’agresseur, ainsi que de la nature de leur relation.
- Les données sur les homicides pour la période allant de 1974 à 1996 indiquent que 55 p. 100 de tous les homicides perpétrés à l’aide d’une arme à feu l’ont été avec une carabine ou un fusil de chasse. Depuis 1991, toutefois, les délinquants ont eu tendance à tuer leur victime de plus en plus à l’aide d’une arme de poing et de moins en moins au moyen d’une carabine ou d’un fusil de chasse.
- Ces dernières années, le phénomène des homicides familiaux, notamment du meurtre d’un conjoint, a de plus en plus attiré l’attention. Environ le tiers des homicides qui ont été perpétrés au foyer l’ont été avec une arme à feu.
- Le meurtre d’un conjoint est rarement un événement spontané; il est généralement plutôt l’aboutissement d’une escalade de la violence au sein du ménage.
- L’issue de querelles familiales plus que de tout autre type d’affrontement interpersonnel peut être fortement déterminée par la présence d’une arme à feu.
- L’examen de la situation dans divers pays montre qu’il existe une étroite corrélation entre la possession d’une arme à feu et la perpétration d’un meurtre à l’aide d’une arme à feu. Les études examinées tendent également à démontrer qu’il existe une corrélation positive entre les niveaux de possession d’armes à feu et les taux d’homicide, bien que ce rapport ne soit pas établi avec précision. Il n’en va pas de même pour les crimes de violence en général.
- La situation aux États-Unis en ce qui concerne la violence juvénile impliquant l’utilisation d’armes à feu n’est pas comparable à celle qui existe au Canada. La facilité avec laquelle les jeunes Américains peuvent se procurer des armes à feu, notamment des armes de poing, est probablement l’un des principaux facteurs qui expliquent les différences observées dans les niveaux de violence juvénile entre nos deux pays.
- Les échos de ce qui se passe aux États-Unis en ce qui concerne la violence juvénile et l’utilisation d’armes à feu faussent peut-être l’idée que se fait la population de l’ampleur du problème de violence juvénile liée à la possession d’armes à feu au Canada. Il n’existe pas de preuve sérieuse à l'effet que ce genre de violence se soit accrue au Canada ces deux dernières décennies.
- Au Canada, la plupart des agressions et des menaces ne se font pas à la pointe d’une arme à feu. Le risque d’être ainsi menacé ou agressé est près de six foisplus élevé aux États-Unis qu’au Canada.
- En 1996, 31 242 vols qualifiés ont été signalés aux autorités au Canada. De ce nombre, 21,3 p. 100 ont été perpétrés à l’aide d’une arme à feu. Ces deux dernières décennies, le nombre de vols qualifiés a augmenté, mais le pourcentage de ceux impliquant l’utilisation d’une arme à feu a diminué.
- L’expression vol qualifié désigne une grande variété d’incidents où la force ou la menace d’utilisation de la force sont employées. La décision d’un délinquant de se servir d’une arme et d’opter pour une arme à feu plutôt que pour un autre type d’arme tient à plusieurs facteurs, notamment aux caractéristiques de la victime, de la cible et du délinquant. La possibilité ou non pour le délinquant d’avoir accès à une arme à feu ne constitue qu’un des nombreux facteurs qui influenceront ses décisions.
- On continue de débattre entre chercheurs de la question de savoir si c’est la motivation du délinquant plutôt que la nature de l’instrument utilisé qui détermine le déroulement d’un incident de violence, alors qu’on devrait considérer ces deux facteurs comme reliés.
- Le risque que la victime d’une agression avec une arme à feu subisse des blessures graves ou soit tuée semble tenir à un certain nombre de facteurs qu’on n’est pas encore parvenu à bien cerner.
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