« Créer un cadre de sagesse communautaire » : examen des services aux victimes dans les territoires du Nunavut, du Nord-Ouest et du Yukon
4.0 Territoire du Yukon
4.1 Considérations sur la prestation de services aux victimes dans le Territoire du Yukon
4.1.1 Introduction
Tout comme les chapitres sur le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest, le présent chapitre sur les travaux de recherche entrepris dans le territoire du Yukon portent sur les services officiels et officieux offerts actuellement aux victimes de crime. Par conséquent, il est aussi consacré à l'acquisition de connaissances pratiques sur les principaux facteurs contributifs à prendre en considération au moment de la conception de nouveaux services ou de la modification de services existants. Encore une fois, bon nombre des fournisseurs de services, des fournisseurs de soins communautaires, des victimes de crime, et des décideurs des administrations fédérale, territoriale et municipales interrogés au cours de la présente étude ont demandé de tenir compte des différences culturelles actuelles entre les cultures des Premières nations et la culture canadienne dominante. À cette fin, des discussions sur les considérations historiques ainsi que sur les conditions et les normes sociales actuelles sont incluses. Ensemble, elles servent de base pour comprendre les conclusions sur les programmes actuels de services aux victimes et la prestation de ces programmes ainsi que les défis qui restent à relever. Au Yukon, les renseignements clés utiles à la compréhension de la prestation de services aux victimes sont les suivants :
- données démographiques du Yukon;
- conditions sociales et données statistiques connexes pour le Yukon;
- considérations historiques sur le Yukon;
- les groupes culturels/linguistiques autochtones du Yukon et leur statut politique.
4.1.2 Données démographiques sur le Yukon
Il y a 17 collectivités au Yukon, dont la population totale s'élève à 31 256 personnes[111]. Environ 74 % des habitants vivent dans la capitale, Whitehorse. Dawson et Watson Lake arrivent au deuxième et au troisième rang en ce qui concerne le nombre d'habitants, soit 1 953 et 1 662 respectivement [112].
En ce qui concerne l'origine ethnique, 21 % des habitants font partie de Premières nations ou sont Métis. Le reste de la population est constitué en grande partie de personnes d'ascendance européenne (76 %). Les Asiatiques et les Africains constituent 3,5 % de la population [113].
Environ 20 % de la population du Yukon a moins de 15 ans (ce qui correspond à la moyenne nationale) et 6 % de la population a plus de 65 ans (12 % à l'échelle nationale) [114].
4.1.3 Conditions sociales et données statistiques connexes pour le Yukon
La population du Yukon est relativement concentrée, ce qui rend l'évaluation des conditions sociales et la collecte de données pertinentes plus faciles que dans les autres territoires éloignés.
Sur le plan des conditions sociales, et selon le Yukon Health Status Report de 1998, le nombre de blessures graves résultant de la violence interpersonnelle diminue[115] tout comme l'admission, au cours des 25 dernières années, d'enfants à l'hôpital par suite de problèmes attribuables à de piètres conditions de vie (problèmes respiratoires, infections, etc.). Ces améliorations sont dues aux améliorations apportées à l'environnement politique qui a favorisé l'autodétermination et la collectivité[116].
Toutefois, malgré ces améliorations évidentes des conditions sociales générales et de la stabilité de la population, il y a encore des domaines à améliorer[117], notamment les taux élevés d'alcoolisme et d'abus de drogues et les taux élevés de voies de fait. En 2001, 153 cas de violence envers le conjoint (13,3 % des agressions), 46 cas d'agressions à l'endroit d'enfants et d'adolescents et 4 cas d'agressions envers des personnes âgées ont été signalés (948 « autres agressions » ont été déclarées pendant la même période)[118], et 92 agressions sexuelles ont été signalées en 2001[119]. Même si les Premières nations et les Métis constituent 21 % de la population, ils comptent la majorité des clientes des refuges pour femmes battues et au moins la moitié des participants à plusieurs programmes d'aide gouvernementale et de traitement.
En outre, le taux de grossesse des adolescentes est plus élevé que n'importe où ailleurs au Canada, sauf dans les T.N.-O.[120], et les taux de maladies transmises sexuellement sont élevés. Ces statistiques se reflètent dans les taux d'admission et de service des divers programmes sociaux du Yukon. En 1995-1996, 186 clientes ont participé aux programmes offerts par la Section de la prévention de la violence familiale, Services aux victimes, ministère de la Justice du Yukon. La plupart (75 %) d'entre elles ont indiqué que la principale raison pour laquelle elles participaient au programme était qu'elles étaient victimes de violence conjugale. Les autres (25 %) ont dit que la principale raison était l'agression sexuelle et d'autres problèmes, y compris la violence répétée[121]. Ce programme a pris de l'ampleur au fil des ans, à tel point que d'autres fournisseurs de services du territoire lui envoient de plus en plus de clientes. En 2001, la Section de la prévention de la violence familiale du ministère de la Justice du Yukon, Services aux victimes, a répondu aux besoins de 1 025 victimes de violence, dont 70 % étaient des femmes, 45 %, des membres des Premières nations, et dont la plupart provenaient de Whitehorse. Soixante-sept pour cent ont dit qu'elles demandaient de l'aide à cause de violence conjugale et 21 %, en raison d'agressions sexuelles.
Le Centre pour enfants victimes de mauvais traitements a accueilli 315 personnes en 2001 et le Centre de désintoxication (Secrétariat de l'alcool et des drogues) a reçu 1 200 clients en 2001. Le Programme de lutte contre la violence conjugale, Programmes à l'intention des délinquants, Section de la prévention de la violence familiale, comptait 250 délinquants en 2001. La maison de transition Kaushee's Place signale qu'elle fonctionne à pleine capacité (de 98 % à 105 %) en tout temps.
Le taux de chômage au Yukon est comparable à celui du reste du Canada, soit 8,7 % [122], mais pendant les mois d'hiver (où il n'y a pas de touristes), il peut se rapprocher de 15 %. Environ le tiers de la population de plus de 15 ans n'a pas de diplôme d'études secondaires.
Le logement n'est pas un problème aussi grave au Yukon que dans les autres territoires du Nord; le taux d'inoccupation s'établit à 15,5 % et les loyers sont beaucoup plus bas que dans les autres territoires du Nord [123].
En résumé, bien que le Yukon semble jouir d'un environnement social relativement sain et d'une gamme plus étendue de programmes sociaux complets comparativement aux autres territoires du Nord, certains problèmes demeurent. Il vaut la peine de faire état de l'analyse qu'a fait le gouvernement du Yukon de ces problèmes et des solutions qu'il a proposées.
« Il fait peu de doute chez les professionnels de la santé publique que l'inégalité sociale et économique est une cause fondamentale importante. Si le présent rapport démontre quoi que ce soit, c'est bien qu'il y a plus d'inégalité au Yukon que dans le reste du Canada. Cette inégalité se solde par des écarts sur le plan du revenu, du logement, de la nutrition, de l'éducation et de l'accès aux services et aux possibilités. Ceux qui se trouvent au bas de l'échelle socio-économique maîtrisent moins leur vie, disposent de moins d'outils pour prendre des décisions éclairées et ont moins de liens avec les réseaux qui offrent un soutien, des emplois et des possibilités d'améliorer leur sort en général. Si les spécialistes dans ce domaine le comprennent, les décideurs et les dirigeants communautaires ne réussissent encore qu'en partie à faire face à ces vérités peu populaires. La principale raison en est peut-être le manque perçu de solutions à l'inégalité sociale et économique. Il n'y a pas de solutions uniques et universelles à l'inégalité, mais la reconnaissance du fait qu'il s'agit d'un problème grave au Yukon est la première étape de l'établissement d'approches possibles.
Tout d'abord, si l'on accordait la même importance à l'effet sur la santé des règlements, des nouveaux projets, des nouvelles lois, etc. qu'à l'impact sur l'environnement, un premier pas énorme dans la bonne direction serait franchi. Une population en santé est la meilleure garante d'un environnement sain. Tous les aspects d'une politique, qu'elle s'applique à une nouvelle école, à l'ouverture d'une mine, à un nouvel hôtel, à une station d'épuration des eaux usées ou à la décision de construire un complexe sportif, devraient être « sains ». Lorsque l'impact sur l'environnement constitue un facteur important, la santé humaine devrait faire partie de l'équation environnementale. Une politique publique saine devrait être davantage qu'un slogan. »[124]
4.1.4 Considérations historiques sur le Yukon
Les premiers habitants du Yukon, qui s'adonnaient à la chasse et à la cueillette, avaient un mode de vie durable axé sur les rythmes naturels de la terre et des saisons[125]. Les membres des Premières nations du Yukon vivaient en petits groupes et suivaient le cycle régulier des saisons. Ils chassaient le caribou, l'orignal et le mouflon de montagne au printemps et en automne, et ils pêchaient le saumon en été. (Le nom du territoire est dérivé du terme autochtone « Yu-kun-ah », du nom du fleuve qui draine la plus grande partie de ce territoire.)
Tout comme dans les autres territoires du Nord, ce mode de vie semi-nomade a été modifié par l'arrivée des premiers chasseurs de baleine, des commerçants non autochtones et des missionnaires au milieu des années 1800. Les membres des Premières nations subissent encore aujourd'hui les effets de l'alcool introduit par les chasseurs de baleine, des maladies et des pensionnats[126].
En 1898 et 1899, on a découvert de l'or près de Dawson, et la région a aussitôt été envahie par 40 000 personnes. En fait, elle est devenue la ville la plus populeuse à l'ouest de Winnipeg. La ruée vers l'or a eu un effet dramatique sur les Premières nations. De grandes quantités de gibier ont été chassées le long des rivières, et les incendies de forêt ont détruit la plus grande partie de leur habitat. Des familles ont été obligées de parcourir de grandes distances pour se nourrir et obtenir des fourrures. Certains membres des Premières nations ont trouvé du travail rémunéré en emballant les fournitures des mineurs ou en travaillant comme matelots de pont ou bûcherons pour les bateaux à roue arrière qui naviguaient sur les rivières pour se rendre à Dawson.
Lorsque la ruée vers l'or a pris fin, bon nombre de membres des Premières nations ont recommencé à s'adonner au piégeage. En 1921, le nombre d'habitants du Yukon était inférieur à 5 000, et il n'a pas augmenté avant la construction de la route de l'Alaska pendant la Deuxième Guerre mondiale. La construction de cette route qui reliait l'Alaska au reste des États-Unis a mis fin au mode de vie semi-nomade des Premières nations.
Le Conseil des Premières nations du Yukon a bien décrit l'incidence de ces 150 ans d'envahissement et de changements sur les peuples autochtones du Yukon.
« À cette époque (années 1940), les Premières nations du Yukon étaient encore considérées comme des pupilles de l'État et elles relevaient du ministère fédéral des Affaires indiennes. En outre, nombre d'écoles de mission étaient en activité. Les plus importantes, la Catholic Church in Lower Post, en C.-B. et la Chootla Anglican School à Carcross ont vu trois générations de membres des Premières nations du Yukon franchir le seuil de leurs portes. Selon la loi, qu'appliquait la GRC, les Indiens inscrits devaient envoyer leurs enfants aux écoles de la mission. Les enfants qui venaient d'endroits aussi éloignés que Old Crow ont été envoyés à Carcross, où ils sont demeurés pendant environ 10 ans sans voir leur famille. Les écoles de la mission étaient créées par le gouvernement fédéral, qui a participé dans une grande mesure à l'application de cette politique d'assimilation, qui visait à intégrer les Premières nations du Canada à la société dominante. Les écoles ont très bien réussi à parvenir à leurs fins en dépouillant les enfants de leur dignité, de leur identité et de leurs liens familiaux et communaux. Toutefois, malgré la violence verbale, affective et parfois sexuelle, notre population a survécu.
En 1960, les peuples des Premières nations du Canada se sont vu accorder le droit de vote pour la première fois, ce qui a fait naître un espoir sans précédent chez les Indiens du Yukon. Une nouvelle génération est apparue, à peine remise de la brutalité des écoles de mission et elle a entrepris un mouvement afin de lutter contre l'oppression, d'offrir une vision et l'espoir et d'obtenir certains droits pour les générations à venir. » [127]
Ce processus de rétablissement et d'autodétermination se poursuit encore aujourd'hui et il a débouché sur des ententes de revendication territoriale et d'autonomie gouvernementale avec 14 Premières nations du Yukon [128]. Ceux qui sont en mesure de financer et(ou) d'élaborer des programmes de services aux victimes doivent comprendre ces structures gouvernementales et les cultures dont elles tirent leur origine, qui sont décrites dans la section suivante.
4.1.5 Les groupes culturels/linguistiques autochtones du Yukon et leur statut politique
Les Autochtones du Yukon sont des descendants de plusieurs groupes culturels et linguistiques semi-nomades. Ces groupes forment les Premières nations suivantes :
- Première nation de Carcross/Tagish
La Première nation de Carcross/Tagish, membre du Conseil tribal de Tlingit, se trouve dans le sud du Yukon et dans les environs de la ville de Carcross. Les 483[129] membres sont des descendants des premiers Tagish de cette région et des Tlingit de la côte. Ils négocient actuellement une entente définitive et une entente en matière d'autonomie gouvernementale avec le gouvernement fédéral. Entre autres services, la Première nation de Carcross/Tagish offre certains services sociaux à sa population, notamment des services de soins à domicile, de counseling, d'aiguillage et d'aide sociale.
- Premières nations Champagne et Aishihik
Les Première Nations Champagne et Aishihik descendent des Tutchone du Sud et des Tlingit d'ascendance athapascane[130]. Elles comptent 678 membres. Cette Première nation fait partie du Conseil tribal des Tutchone du Sud. Elles ont ratifié une entente définitive de revendication territoriale et d'autonomie gouvernementale. Elles offrent des services sociaux suivants à leurs membres : soins à domicile, soins de santé communautaires, aide sociale, counseling et aide juridique. Elles exercent un pouvoir en matière de bien-être de l'enfance qui leur a été délégué par le gouvernement du Yukon. Les Premières nations et le ministère de la Justice du Yukon parrainent ensemble un cercle judiciaire, c'est-à-dire un processus judiciaire communautaire de rechange. Ces Premières nations sont situées dans la collectivité de Haines Junction et autour de celle-ci dans le sud-ouest du Yukon.
- Première nation de Kluane
La Première nation de Kluane, située près de Burwash Landing, compte 148 membres, qui sont des descendants des Tutchone du Sud et du Nord, d'ascendance athapascane. Cette Première nation est membre du Conseil tribal des Tutchone du Sud. Elle négocie une entente définitive de revendication territoriale et d'autonomie gouvernementale. Elle offre des services d'aide sociale, des services aux Aînés et des soins à domicile.
- Première nation de Kwanlin Dun
La Première nation de Kwanlin Dun compte 1 130 membres qui descendent des Tutchone du Nord et du Sud et certains membres d'origine tagish. Elle a présenté une proposition d'entente définitive de revendication territoriale et d'autonomie gouvernementale aux gouvernements fédéral et territorial. Sur le plan des services sociaux, elle offre des services d'aide sociale et des services aux Aînés. Elle a un programme de justice sociale communautaire et un intervenant en matière d'aide aux victimes. Cette Première nation se trouve à Whitehorse et dans les environs.
- Première Nation de la rivière Liard
La Première nation de la rivière Liard, située à Watson Lake et dans les environs dans le sud-est du Yukon, compte 891 membres d'ascendance Kaska (athapascane). Cette Première nation est membre du Conseil tribal des Kaska. Elle négocie une entente définitive d'autonomie gouvernementale. Elle a un programme et un comité sur la justice communautaire. De plus, elle a une société des femmes.
- Première nation Little Salmon - Carmacks
La Première nation Little Salmon - Carmacks descend des Tutchone du Nord, d'ascendance athapascane. Elle fait partie du Conseil tribal des Tutchone du Nord. Les 484 membres ont conclu une entente définitive d'autonomie gouvernementale. La Première nation offre des services sociaux à ses membres, ce qui comprend le counseling, l'aide sociale, les soins aux adultes et les soins à domicile.
- Première nation Na-cho NY'A'K Dun
La Première nation Na-cho NY'A'K Dun, située près de Mayo dans le centre du Yukon, compte 891 membres des Tutchone du Nord, d'ascendance athapascane. La Première nation est membre du Conseil tribal des Tutchone du Nord. Elle a un agent de santé communautaire, un travailleur social auprès des tribunaux, un programme de soins à domicile et un programme de lutte contre la toxicomanie. Elle offre également un programme de recherche d'emploi. Elle a signé une entente définitive d'autonomie gouvernementale.
- Première nation Dena de Ross River
La Première nation Dena de Ross River, située à Ross River et dans les environs dans l'est du Yukon, compte 400 membres et fait partie du Conseil tribal des Kaska. Ils descendent des Kaska et des Athapascans-esclaves. La Première nation a négocié une entente définitive d'autonomie gouvernementale. Elle offre de services d'aide sociale, de soins aux adultes, de loisirs, de travailleur social auprès des tribunaux et certains services d'éducation.
- Première nation de Selkirk
La Première nation de Selkirk, située près de Pelly Crossing, est membre du Conseil tribal des Tutchone du Nord. Elle compte 469 membres. Elle a conclu une entente de revendication territoriale et elle offre divers programmes sociaux comme l'aide sociale, les soins à domicile, le soutien des Aînés et un programme en matière de besoins spéciaux.
- Première nation de Ta'an Kwach'an
La Première nation de Ta'an Kwach'an, à Whitehorse, est membre du Conseil tribal des Tutchone du Sud. Elle négocie une entente de revendication territoriale et d'autonomie gouvernementale. Elle collabore avec la Première nation de Kwanlin Dun pour offrir à ses membres des services sociaux comme l'aide sociale et les services aux Aînés.
- Première nation de Teslin Tlingit
La Première nation de Teslin Tlingit, située dans la collectivité de Teslin et dans les environs, compte 512 membres. Elle a conclu une entente définitive de revendication territoriale et d'autonomie gouvernementale. Elle offre les programmes de services sociaux suivants : counseling en matière de toxicomanie, agent de santé communautaire, travailleur auprès des jeunes, aide sociale, soins à domicile et aiguillage.
- Première nation de Tr'on Dek Hwech'in
La Première nation de Tr'on Dek Hwech'in, à Dawson, compte 570 membres d'ascendance Han. Elle a négocié une entente de revendication territoriale et d'autonomie gouvernementale. Elle offre des programmes d'éducation, de services de travailleur social auprès des tribunaux et d'aide sociale. Elle offre également des soins à domicile et des soins aux adultes.
- Première nation des Vuntut Gwitchin
La Première nation des Vuntut Gwitchin, à Old Crow, compte 432 membres d'ascendance athapascane. Elle a conclu une entente définitive de revendication territoriale et d'autonomie gouvernementale et elle offre les programmes de développement social suivants : services de garde à domicile, counseling, aiguillage et travailleurs sociaux auprès des tribunaux.
- Première nation de White River
La Première nation de White River, située près de Beaver Creek, compte 124 membres descendants des Upper Tanana et des Tutchone du Sud (ascendance athapascane). Elle offre des programmes d'aide sociale et de services aux Aînés.
La carte qui suit donne au lecteur une idée des régions de ces Premières nations du Yukon [131].
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