États financiers
Notes aux états financiers (non audité)
Pour l'exercice terminé le 31 mars 2019
1. Pouvoirs et objectifs
Le ministère de la Justice a été officiellement créé en 1868, lorsque la Loi sur le ministère de la Justice a été adoptée au Parlement. Le ministère est nommé à l'annexe I de la Loi sur la gestion des finances publiques et relève actuellement du Parlement par l'entremise du ministre de la Justice et procureur général du Canada.
Dans le cadre du système fédéral du Canada, l'administration de la justice est un domaine de compétence partagée entre le gouvernement fédéral et les provinces et les territoires. Le ministère appuie les responsabilités du ministre de la Justice dans 53 lois et secteurs du droit fédéral en assurant un cadre juridique national bilingue et bijuridique. Le ministère soutient également le procureur général en tant que chef de la loi de la Couronne, tant en ce qui concerne les opérations en cours du gouvernement que l'élaboration de nouvelles politiques, programmes et services pour les Canadiens.
Les principaux résultats stratégiques du ministère sont fournis dans le cadre de ses responsabilités essentielles ainsi que ses services internes :
(a) Services juridiques
Le ministre de la Justice et procureur général du Canada fournit des services juridiques au gouvernement fédéral et à ses ministères et organismes. Le ministre est responsable de s’assurer que l’administration des affaires publiques est effectuée en vertu de la loi. Le ministre est également responsable de l’examen de tous les projets de loi et tous les règlements du gouvernement pour en assurer la conformité avec la Charte canadienne des droits et libertés. De plus, le procureur général est responsable de la formulation des conseils pour les administrateurs généraux des ministères sur toutes les questions de droit et de la direction de tous les procès pour les ministères et organismes fédéraux qui sont en lien avec tous les sujets portant sur des matières de compétence fédérale.
(b) Support au système de justice
Le ministère joue un rôle essentiel afin d’assurer un système de justice canadien équitable, adapté et accessible. Il s’agit d’une responsabilité partagée parmi une vaste gamme d’intervenants, dont le Parlement, le pouvoir judiciaire, les ministères et organismes fédéraux, les partenaires des gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux, un large éventail d’organisations et intervenants non gouvernementaux et, en fin de compte, tous les Canadiens.
(c) Services internes
On entend par services internes les groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme des services de soutien aux programmes ou qui sont requis pour respecter les obligations d’une organisation. Les services internes réfèrent aux activités et aux ressources de 10 catégories de services distinctes qui soutiennent l’exécution des programmes au sein de l’organisation, sans égard au modèle de prestation des services internes du ministère. Les 10 catégories de services sont : gestion et surveillance, communications, services juridiques, gestion des ressources humaines, gestion des finances, gestion de l’information, technologies de l’information, gestion des biens, gestion du matériel et gestion des acquisitions.
2. Sommaire des principales conventions comptables
Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du ministère énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
(a) Autorisations parlementaires
Le ministère est financé par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties au ministère ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l'état des résultats et de la situation financière nette ministérielle ainsi que dans l'état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections « Charges » et « Revenus » de l'état des résultats et de la situation financière nette ministérielle correspondent aux montants rapportés dans l’état des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2018-2019. Les montants des résultats prévus ne sont pas inclus dans la section « Financement du gouvernement et transferts » de l’état des résultats et de la situation financière nette ministérielle, ni dans l’état de la variation de la dette nette ministérielle, parce que ces montants n’ont pas été inclus dans le Plan ministériel 2018-2019.
(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement
Le ministère fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par le ministère est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le ministère sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement.
(c) Montant à recevoir du Trésor ou dû au Trésor
Le montant à recevoir du Trésor ou dû au Trésor découle d'un écart temporaire entre le moment où une opération affecte les autorisations du ministère et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que le ministère a le droit de prélever du Trésor sans autre autorisation pour s'acquitter de ses obligations.
(d) Revenus
Les revenus proviennent de la prestation des services de consultation juridique, de contentieux et de rédaction législative fournis par les juristes du ministère de la Justice. Les revenus sont comptabilisés au cours de l'exercice où les services sont rendus. Les revenus sont basés sur le tarif des services juridiques approuvé par le Conseil du Trésor conformément à la Politique sur les services communs relative à la prestation de services juridiques obligatoires non votés aux ministères et organismes gouvernementaux ainsi que des services juridiques aux sociétés d'état et aux organismes non fédéraux.
Les revenus au titre des frais de service et d'administration prélevés dans le cadre des programmes d'aide au droit familial sont comptabilisés en fonction des services fournis au cours de l'exercice, soit lors de la validation d'une demande de saisie-arrêt, ou lors de l'émission d'un certificat de mise à jour. Conformément à la Loi sur l'aide à l'exécution des ordonnances et des ententes familiales, des frais sont exigibles pour le traitement de tout bref de saisie-arrêt signifié au ministre.
Les revenus des services communs sont générés par certains services internes fournis au ministère des Services des poursuites pénales du Canada (SPPC) tout en étant conformes à la Politique sur les services communs.
Les amendes, les confiscations et les frais de justice prévus par la Loi sur les contraventions sont comptabilisés lors de la réception des paiements. Les amendes et les confiscations ne sont pas des frais, mais constituent plutôt des peines infligées relativement à des actes illégaux. Ces revenus sont présentés dans la catégorie "Autres revenus".
Les revenus qui ne peuvent pas être dépensés ne sont pas disponibles pour s'acquitter des obligations du ministère. Bien que l'on s’attende à ce que la sous-ministre maintienne le contrôle comptable de ces revenus, elle n’a aucun pouvoir sur leur utilisation. Par conséquent, ces revenus sont considérés comme gagnés au nom du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction des revenus bruts du ministère.
(e) Charges
Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d’exercice.
Les paiements de transfert sont passés en charges durant l'année ou le transfert est autorisé et que le bénéficiaire répond aux critères d'admissibilité.
Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passés en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d'emploi.
Les charges relatives à la prestation des services juridiques sont limitées aux coûts assumés et réglés directement par le ministère. Les coûts des services juridiques que les ministères clients paient directement aux fournisseurs externes comme les mandataires légaux ne sont pas comptabilisés dans les charges du ministère.
Les services fournis gratuitement par d'autres ministères pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et les indemnités des accidentés de travail sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur valeur comptable.
(f) Avantages sociaux futurs
i. Prestations de retraite
Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime d'avantages sociaux multi employeurs administré par le gouvernement. Les cotisations du ministère au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du ministère découlant du régime. La responsabilité du ministère relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.
ii. Indemnités de départ
L'accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d'employés éligibles. L'obligation restante est calculée à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l'ensemble du gouvernement.
(g) Débiteurs
Les débiteurs sont comptabilisés au coût; une provision pour créances douteuses est établie pour les comptes dont le recouvrement est incertain. La provision pour créances douteuses représente la meilleure estimation de la direction des pertes probables sur les créances. Le calcul de cette provision se fonde sur une analyse historique des pertes et une évaluation des conditions courantes. La provision est augmentée pour les pertes et réduite pour les montants radiés.
Conformément à la Loi d’aide à l’exécution des ordonnances et des ententes familiales, décret de remise c.p. 1994-269, les créances non réglées sont radiées au moment où la demande de saisie-arrêt prend fin. La demande expire 5 ans après la sommation de la saisie-arrêt ou lorsque la province ou le territoire en fait la demande.
Les débiteurs qui ne peuvent servir à acquitter les passifs du ministère sont considérés comme étant détenus pour le compte du gouvernement du Canada.
(h) Actifs non financiers
Les coûts d'acquisition de matériel et d'autres immobilisations sont capitalisés comme immobilisations corporelles et sont amortis aux charges aux cours de la durée de vie utile estimative des biens. Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000 $ sont comptabilisées à leur coût d'achat. L'amortissement des immobilisations corporelles est calculé selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :
| Catégorie d'immobilisation | Période d'amortissement |
|---|---|
| Matériel de bureau et autre | 5 à 10 ans |
| Matériel informatique | 3 à 5 ans |
| Logiciels | 3 à 5 ans |
| Véhicules automobiles | 5 ans |
| Améliorations locatives | Le moindre de la vie utile ou de la durée résiduelle du bail |
| Actifs en construction | Une fois en service, conformément à la catégorie de l'immobilisation |
Les actifs en construction sont comptabilisés dans la catégorie applicable dans l'exercice au cours duquel ils deviennent utilisables et ne sont amortis qu'à partir de cette date.
(i) Passif éventuel
Le passif éventuel est une obligation potentielle qui peut devenir une obligation réelle advenant la réalisation ou non d'un ou plusieurs événements futurs. S'il est probable que l'événement futur surviendra ou non et qu'une estimation raisonnable de la perte peut être établie, une provision est comptabilisée et une charge est comptabilisée dans les autres charges. Si la probabilité de l'évènement ne peut être déterminée ou s'il est impossible d'établir une estimation raisonnable, l'éventualité est présentée dans les notes afférentes aux états financiers.
(j) Incertitude relative à la mesure
La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants comptabilisés et divulgués à titre d'actifs, de passifs, de revenus et de dépenses présentés dans les états financiers et dans les notes complémentaires au 31 mars. Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l'expérience historique, la conjoncture économique générale et rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant connexe à la date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, le passif au titre d'avantages sociaux futurs, la provision pour créances douteuses et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.
(k) Opérations entre apparentés
Les opérations entre apparentés, autre que les opérations interentités, sont comptabilisés à la valeur d'échange.
Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisées sur une base brute et sont évaluées à la valeur comptable, sauf pour ce qui suit :
- Les services à recouvrement de coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses sur une base brute et mesurés à la valeur d'échange.
- Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés aux fins des états financiers ministeriels à la valeur comptable.
3. Autorisations parlementaires
Le ministère reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d'autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l'état des résultats et de la situation financière nette ministérielle et dans l'état de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d'un exercice précédent, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. Par conséquent, le ministère a des résultats d'exploitation nets qui diffèrent dépendamment de la présentation, selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l'exercice en cours utilisées
| 2019 | 2018 Reclassé (note 13) | |
|---|---|---|
| Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 876 598 | 787 569 |
| Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais sans incidence sur les autorisations : | ||
| Amortissement des immobilisations corporelles | (7 469) | (9 013) |
| Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires | (5 821) | (2 973) |
| Diminution des avantages sociaux futurs | 1 080 | 1 249 |
| Perte sur l’aliénation d’immobilisations corporelles | (375) | - |
| Remboursement de charges des exercices antérieurs | 827 | 8 312 |
| Augmentation de la provision pour créances douteuses | (3 950) | (5 193) |
| Services fournis gratuitement par d'autres ministères | (91 269) | (89 079) |
| Augmentation (diminution) des charges à payer non imputées aux autorisations | 172 | (738) |
| Augmentation (diminution) des paiements en trop de salaire à recouvrir | 2 161 | (2 809) |
| Total des postes qui ont une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais sans incidence sur les autorisations | (104 644) | (100 244) |
| Ajustements pour les postes sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations : | ||
| Acquisitions d'immobilisations corporelles | 13 028 | 14 218 |
| Paiements de transition pour la mise en œuvre des paiements de salaires en arrérages | - | 8 |
| Diminution des charges payées d'avance | (5) | (8) |
| Paiements en trop de salaires reliés à la mise en œuvre du système de paye | 3 398 | 5 473 |
| Autres | 432 | (14) |
| Total des postes sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations | 16 853 | 19 677 |
| Autorisations de l'exercice en cours utilisées | 788 807 | 707 002 |
(b) Autorisations fournies et utilisées
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Autorisations fournies : | ||
| Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement | 316 909 | 272 264 |
| Crédit 5 - Subventions et contributions | 408 607 | 394 315 |
| Montants législatifs | 77 594 | 66 948 |
| Moins : | ||
| Autorisations disponibles pour emploi dans les exercices ultérieurs | - | (4) |
| Périmés : Dépenses de fonctionnement | (5 890) | (19 463) |
| Périmés : Subventions et contributions | (8 413) | (7 058) |
| Autorisations de l'exercice en cours utilisées | 788 807 | 707 002 |
4. Créditeurs et charges à payer
Le tableau ci-dessous présente les détails des créditeurs et des charges à payer du ministère :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Créditeurs - autres ministères et organismes | 18 681 | 11 861 |
| Créditeurs - parties externes | 51 167 | 36 939 |
| Total des créditeurs | 69 848 | 48 800 |
| Charges à payer | 33 305 | 32 239 |
| Total des créditeurs et des charges à payer | 103 153 | 81 039 |
5. Compte du droit familial
En vertu de la Loi d'aide à l'exécution des ordonnances et des ententes familiales, le ministère appuie les gouvernements provinciaux et territoriaux dans l'exécution des ordonnances alimentaires et des ententes familiales en interceptant les paiements fédéraux destinés aux personnes dont les versements de pensions alimentaires sont en souffrance. Les sommes interceptées (remboursements d'impôt, prestations d'assurance-emploi, etc.) sont déposées dans le compte du droit familial à partir duquel elles sont remises aux autorités provinciales et territoriales qui, à leur tour, les distribuent aux bénéficiaires :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Compte du droit familial, début de l'exercice | 4 587 | 3 617 |
| Encaissements | 189 445 | 184 134 |
| Paiements | (191 120) | (183 164) |
| Compte du droit familial, fin de l'exercice | 2 912 | 4 587 |
6. Avantages sociaux futurs
(a) Prestations de retraite
Les employés du ministère participent au Régime de retraite de la fonction publique (le Régime), qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les bénéfices sont intégrés aux bénéfices du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexés à l’inflation.
Tant les employés que le ministère versent des cotisations couvrant le coût du Régime. En raison de l’amendement de la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d’action économique 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les cotisants qui ont rejoint le régime depuis le 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.
Le montant des charges de 2018-2019 s’élève à 54 051 594 $ (45 530 239 $ en 2017-2018). Pour les membres du groupe 1, les charges correspondent à environ 1,01 fois, comme en 2017-2018, les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1,00 fois, comme en 2017-2018, les cotisations des employés.
La responsabilité du ministère relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
(b) Indemnités de départ
Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employées étaient basées sur l’éligibilité de l’employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d’emploi. Par contre, depuis 2011, l’accumulation d’indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu’à présent ou d’encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. En date du 31 mars 2019, la majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés. Ces indemnités ne sont pas financées et conséquemment, les remboursements de l’obligation en cours seront prélevés sur les autorisations futures.
Les changements dans l’obligation durant l’année sont les suivants :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Obligation au titre des prestations constituées, début de l'exercice | 21 854 | 23 103 |
| Charge pour l’exercice | 3 166 | 1 393 |
| Prestations versées pendant l’exercice | (4 246) | (2 642) |
| Obligation au titre des prestations constituées, fin de l’exercice | 20 774 | 21 854 |
7. Débiteurs et avances
Le tableau suivant présente les détails des débiteurs et des avances du ministère :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Débiteurs - autres ministères et organismes | 10 931 | 20 465 |
| Débiteurs - parties externes | ||
| Droit familial | 13 195 | 13 245 |
| Provision pour créances douteuses sur les débiteurs du Droit familial | (12 433) | (12 438) |
| Total des débiteurs du Droit familial | 762 | 807 |
| Autres débiteurs et avances | 12 808 | 9 186 |
| Provision pour créances douteuses sur les débiteurs des parties externes | (145) | (209) |
| Total des autres débiteurs et avances | 12 663 | 8 977 |
| Débiteurs bruts | 24 356 | 30 249 |
| Débiteurs détenus pour le compte du gouvernement | (803) | (891) |
| Débiteurs et avances nets | 23 553 | 29 358 |
8. Immobilisations corporelles
Le tableau suivant présente les détails des immobilisations corporelles :
| Solde d'ouverture | Acquisitions | Aliénations, radiations et ajustements | Solde de clôture | |
|---|---|---|---|---|
| Matériel de bureau et autre | 21 064 | - | (8 568) | 12 496 |
| Matériel informatique | 20 389 | 371 | (12 297) | 8 463 |
| Logiciels | 33 638 | - | 329 | 33 967 |
| Véhicules automobiles | 55 | 49 | - | 104 |
| Améliorations locatives | 35 221 | - | 8 694 | 43 915 |
| Actifs en construction - Développement de logiciels | 8 531 | 6 314 | (388) | 14 457 |
| Actifs en construction - Améliorations locatives | 7 348 | 6 294 | (9 100) | 4 542 |
| Total | 126 246 | 13 028 | (21 330) | 117 944 |
| Solde d'ouverture | Amortissement de l'exercice | Aliénations, radiations et ajustements | Solde de clôture | |
|---|---|---|---|---|
| Matériel de bureau et autre | 15 004 | 1 642 | (8 378) | 8 268 |
| Matériel informatique | 16 741 | 1 551 | (12 283) | 6 009 |
| Logiciels | 25 779 | 2 149 | (34) | 27 894 |
| Véhicules automobiles | 25 | 9 | - | 34 |
| Améliorations locatives | 29 852 | 2 118 | (257) | 31 713 |
| Total | 87 401 | 7 469 | (20 952) | 73 918 |
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Matériel de bureau et autre | 4 228 | 6 060 |
| Matériel informatique | 2 454 | 3 648 |
| Logiciels | 6 073 | 7 859 |
| Véhicules automobiles | 70 | 30 |
| Améliorations locatives | 12 202 | 5 369 |
| Actifs en construction - Développement de logiciels | 14 457 | 8 531 |
| Actifs en construction - Améliorations locatives | 4 542 | 7 348 |
| Total | 44 026 | 38 845 |
Aliénations, radiations et ajustements inclus les actifs en construction de 9 421 226 $ qui ont été transférés à d'autres catégories à la suite de l'achèvement de l'actif.
9. Obligations contractuelles
De par leur nature, les activités du ministère peuvent donner lieu à des contrats et à des obligations en vertu desquels le ministère sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour mettre en œuvre ses programmes de paiements de transfert ou pour l'acquisition de biens ou services.
Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :
| 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | 2023-2024 et suivantes | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Paiements de transfert | 353 396 | 335 314 | 322 281 | 158 939 | - | 1 169 930 |
10. Passif éventuel
Réclamations et litiges
Des réclamations ont été faites auprès du ministère dans le cours normal de ses activités. Certaines réclamations sont assorties d'un montant déterminé, et pour d'autres, le montant n'est pas spécifié. Bien que le montant total de ces réclamations soit important, leur dénouement ne peut pas être déterminé. Le ministère a enregistré une provision pour les réclamations et les litiges pour lesquels un paiement futur est probable et une estimation raisonnable de la perte peut être effectuée. Les réclamations et litiges pour lesquels le dénouement est indéterminable et dont le montant peut faire l'objet d'une estimation raisonnable de la direction s'élèvent, comme 2017-2018, à environ 3 050 000 $ au 31 mars 2019.
11. Opérations entre apparentés
En vertu du principe de propriété commune, le ministère est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Les apparentés incluent, entre autres, les personnes faisant partie des principaux dirigeants ou un membre de la famille proche de ces personnes et entités controlées en tout ou en partie par un membre des principaux dirigeants ou un membre de la proche famille de ces personnes.
Le ministère conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales.
(a) Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères
Au cours de l'exercice, le ministère a reçu gratuitement des services de certaines organisations de services communs relatifs aux locaux, cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et indemnisation des accidents du travail. Ces services gratuits ont été constatés à la valeur comptable comme suit dans l'état des résultats et de la situation financière nette ministérielle :
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Installations | 45 087 | 44 616 |
| Cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires | 46 180 | 44 449 |
| Frais d'indemnisation des accidents du travail | 2 | 14 |
| Total | 91 269 | 89 079 |
Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l’efficience et l’efficacité de la prestation des programmes auprès du public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organisations de services communs, de sorte qu’un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d’émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que les services d’audit offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus dans l’état des résultats et de la situation financière nette ministérielle. Les coûts des services d’infrastructure de technologie de l’information offerts par Services partagés Canada, suite au transfert des responsabilités effectué en novembre 2011 et en avril 2013, sont également exclus de l’état des résultats et de la situation financière nette ministérielle.
(b) Services communs fournis gratuitement à d'autres ministères
En outre, le ministère de la Justice a fourni gratuitement à d'autres ministères des services juridiques, tels que la prestation des services de consultation juridique, de contentieux et de rédaction législative, d'une valeur totale de 102 852 647 $ (108 356 360 $ en 2017-2018). Le montant est déterminé sur la base des salaires réels et des charges de fonctionnement attribués aux services non recouvrables fournis aux autres ministères.
(c) Autres transactions entre apparentés avec autres ministères et organismes
| 2019 | 2018 | |
|---|---|---|
| Débiteurs | 10 931 | 20 465 |
| Créditeurs | 18 681 | 11 861 |
| Charges | 83 469 | 73 770 |
| Revenus | 371 831 | 359 025 |
Les charges et les revenus inscrits à la section (c) n'incluent pas les services communs fournis gratuitement qui sont inscrits dans la section (a).
12. Information sectorielle
La présentation de l'information sectorielle est fondée sur les responsabilités essentielles du ministère. La présentation par secteur est fondée sur les mêmes conventions comptables décrites à la note 2, Sommaire des principales conventions comptables. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés pour les principales responsabilités, par principaux articles de dépenses et types de revenus. Voici les résultats de chaque segment pour la période :
| Services juridiques | Support au système de justice | Services internes | 2019 | 2018 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Charges de fonctionnement | |||||
| Salaires et avantages sociaux des employés | 523 593 | 43 683 | 105 793 | 673 069 | 598 425 |
| Installations | 35 442 | 2 991 | 10 966 | 49 399 | 50 126 |
| Services professionnels et spécialisés | 19 197 | 4 286 | 13 498 | 36 981 | 33 827 |
| Services publics, matériels et fournitures | 2 337 | 173 | 12 150 | 14 660 | 7 970 |
| Déplacements et réinstallations | 5 815 | 1 361 | 754 | 7 930 | 6 132 |
| Amortissement des immobilisations corporelles | 548 | 62 | 6 859 | 7 469 | 9 013 |
| Autres | 402 | 490 | 3 698 | 4 590 | 4 111 |
| Créances douteuses | - | 3 950 | - | 3 950 | 5 193 |
| Location | 350 | 112 | 2 521 | 2 983 | 2 849 |
| Services d'information | 2 108 | 365 | 266 | 2 739 | 2 711 |
| Communications | 604 | 83 | 1 084 | 1 771 | 1 093 |
| Réparation et entretien | 49 | 4 | 1 158 | 1 211 | 1 615 |
| Réclamations, paiements à titre gracieux et montants adjugés par une cour | 384 | 23 | 46 | 453 | 223 |
| Total des charges de fonctionnement | 590 829 | 57 583 | 158 793 | 807 205 | 723 288 |
| Paiements de transfert | |||||
| Provinces et territoires | - | 354 410 | - | 354 410 | 343 375 |
| Institutions et organisations sans but lucratif | - | 44 114 | - | 44 114 | 35 563 |
| Organisations internationales | - | 737 | - | 737 | 735 |
| Individus | - | 688 | - | 688 | 916 |
| Total des paiements de transfert | - | 399 949 | - | 399 949 | 380 589 |
| Total des charges | 590 829 | 457 532 | 158 793 | 1 207 154 | 1 103 877 |
| Revenus | |||||
| Services juridiques | 315 259 | - | 54 606 | 369 865 | 356 709 |
| Frais - droit familial | - | 6 934 | - | 6 934 | 8 245 |
| Services communs | - | - | 2 852 | 2 852 | 2 832 |
| Autres revenus | 1 974 | 939 | 10 | 2 923 | 1 904 |
| Revenus gagnés pour le compte du gouvernement | (37 476) | (7 873) | (6 669) | (52 018) | (53 382) |
| Total des revenus | 279 757 | - | 50 799 | 330 556 | 316 308 |
| Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 311 072 | 457 532 | 107 994 | 876 598 | 787 569 |
13. Information comparative
Certains chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l'exercice en cours.
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