Armes à feu, décès accidentels, suicides et crimes violents : recherche bibliographique concernant surtout le Canada
4. Suicides commis au moyen d'armes à feu
- 4.1 Suicides en général et suicides commis au moyen d’armes à feu
- 4.2 Comparaisons internationales
- 4.3 Facteurs associés au suicide
- 4.4 Tentatives de suicide et armes à feu
- 4.5 Létalité des tentatives de suicide par balle
- 4.6 Lien entre disponibilité globale des armes et suicide
- 4.7 Accessibilité et létalité des armes à feu comme moyen de suicide
4. Suicides commis au moyen d'armes à feu
4.1 Suicides en général et suicides commis au moyen d’armes à feu
Au Canada, quelque 80 p. 100 des morts par balle sont des suicides (Hung, 1997). Le nombre total des suicides, y compris ceux qui sont commis au moyen d’une arme à feu, ont subi une augmentation constante au cours des années 1960 et presque toutes les années 1970. Vers la fin des années 1970, les taux de suicide ont plafonné et légèrement diminué, et moins de personnes utilisaient des armes à feu pour se suicider. Les chercheurs ont également relevé des fluctuations régionales considérables dans les tendances (ministère de la Justice, 1996, p. 45; Hung, 1997a).
Dans les années 1970, les suicides par balle représentaient 35,6 p. 100 de tous les suicides au Canada. La proportion est tombée à 32 p. 100 dans les années 1980 et à 27,8 p. 100 dans les six premières années de la décennie 1990 (ministère de la Justice du Canada, 1996, p. 46; Hung, 1997). En 1995, près du quart des 4 000 personnes qui se sont suicidées au Canada ont utilisé une arme à feu.
À l’inverse de ce qu’on observe aux États-Unis, où ce sont surtout des armes de poing qui sont utilisées dans les tentatives de suicide, il est clair, à partir des données disponibles que, lorsqu’une arme à feu est utilisée dans une tentative de suicide, au Canada, il s’agit généralement d’une arme d’épaule. Le rapport du Groupe de travail sur la contrebande des armes à feu donne des renseignements sur toutes les armes à feu récupérées par dix services policiers dans l’ensemble du pays. Quatre-vingts pour cent des 264 armes à feu utilisées pour une tentative de suicide ou un suicide réussi étaient des armes d’épaule (ministère de la Justice du Canada, 1995b; voir également : Proactive Information Services, 1997).
4.2 Comparaisons internationales
Le taux global de suicides et le taux des suicides commis au moyen d’une arme à feu, pour 100 000 habitants, varient considérablement d’un pays à l’autre. Au Canada, le taux global,12,9, est comparable à celui de l’Australie (12,7), de la Norvège (12,3) et des États-Unis (11,5). L’Estonie (40) et le Japon (17,9) sont au nombre des pays qui ont un taux supérieur à celui du Canada, mais plusieurs autres pays ont des taux inférieurs à 1 (Nations Unies, 1998, p. 112-113).
Quant aux suicides commis au moyen d’une arme à feu, le taux canadien, 3,3 pour 100 000 habitants est semblable à celui de l’Australie (2,4) et de la Nouvelle-Zélande (2,5), maisbien inférieur à celui de la Finlande (5,8) et des États-Unis (7,2). Cette forme de suicide est moins courante au Royaume-Uni, au Japon et dans 11 autres pays où le taux est bien inférieur à 1 (Nations Unies, 1998, p. 108-109; voir aussi : Cantor et coll., 1996). Le pourcentage des suicides commis avec des armes à feu, dans les 34 pays qui ont fourni des données en réponse à l’enquête variait entre 0,2 p. 100 au Japon et 70 p. 100 au Brésil (id. : p. 105). Le pourcentage moyen était de 18,7 p. 100 (ibid.). La proportion de ce type de suicides était de 26 p. 100 auCanada et de 62,7 p. 100 aux États-Unis (id. : p. 112-113).
4.3 Facteurs associés au suicide
Le suicide est un phénomène complexe qui a fait l’objet d’une grande attention depuis le tout début des sciences sociales et des sciences du comportement. Certains des facteurs associés au suicide, au niveau social comme au niveau personnel, sont bien connus. Au nombre des facteurs sociaux, culturels et économiques, il y a notamment les changements sociaux rapides et l’urbanisation, qui agissent sur les modalités d’intégration de l’individu à la société et d’adaptation sociale. Les facteurs personnels pertinents peuvent comprendre le sexe, l’âge, la race ou l’origine ethnique, l’état civil, la santé physique, mentale et spirituelle, l’adaptation et l’intégration sociales et la capacité de la personne de faire face avec succès aux événements douloureux ou stressants de la vie. La consommation de drogues et d’alcool ainsi que d’autres formes d’adaptation au stress par la fuite sont également liées, ce qui n’est guère étonnant, aux tendances suicidaires.
Ces 20 dernières années, les chercheurs ont accordé plus d’attention à une autre série de facteurs, ceux qui sont liés à l’environnement physique. Il y a par exemple les facteurs de risque de la proximité, comme la présence d’un sauveteur possible, la disponibilité d’installations perfectionnées de traitement d’urgence et plus particulièrement la disponibilité relative de moyens culturellement acceptables de se suicider. On croit que ces facteurs peuvent assurer une médiation entre les facteurs de risque sociaux et individuels.
Les caractéristiques des suicides par balle ne sont pas identiques à celles de l’ensemble des suicides. Les hommes sont quatre fois plus susceptibles de commettre le suicide que ne le sont les femmes (Statistique Canada, Causes de décès) et 13 fois plus d’employer une arme à feu pour le faire. Chez les hommes qui se suicident, l’âge semble être un autre facteur qui influe sur le choix de l’arme à feu pour se suicider. Les taux de suicide chez les hommes, au Canada comme dans la plupart des pays occidentaux, tendent à être plus faibles chez les adolescents, bien que ces taux aient augmenté au cours des années 1970 et 1980 sans qu’on sache pourquoi.
L’alcool et les drogues semblent jouer dans les suicides avec des armes à feu un rôle différent de celui qu’elles ont dans les suicides en général (Carrington et Moyer, 1994a; Marzuk et coll., 1992). Le type de problème mental en cause peut aussi jouer un rôle dans le choix du mode de suicide (Carrington et Moyer, 1994a; Cooper et coll., 1994).
Le pourcentage des suicides commis au moyen d’une arme à feu, que ce soit chez les femmes ou les hommes, varie considérablement selon les régions et est associé, entre autres choses, à la disponibilité des armes. Ainsi, les recherches récentes révèlent que les suicides sont plus fréquents en zone urbaine (Carrington et Moyer, 1994), mais le pourcentage des suicides commis avec une arme à feu tend à être plus faible dans les villes que dans les campagnes (Moyer et Carrington, 1992).
Des facteurs ethniques peuvent aussi influencer le choix de la méthode (Lester, 1994). Au Canada, le taux des suicides par balle le plus élevé est observé chez les autochtones; cependant, le pourcentage des suicides par balle, par opposition à d’autres méthodes, est plus faible chez eux que chez les non-autochtones (Carrington et Moyer, 1994a; Malchy et coll., 1997; Commission royale sur les peuples autochtones, 1994; Sigurdson et coll., 1994, p. 400). En Australie, Burnley (1995) a constaté des liens entre certains facteurs régionaux ou tenant à la classe sociale, et les diverses méthodes de suicide.
Toutes ces observations confirment que plusieurs facteurs jouent dans le choix des méthodes de suicide.
4.4 Tentatives de suicide et armes à feu
La plupart des études sur le rôle des facteurs conjoncturels ou la disponibilité des armes à feu dans les tentatives de suicide tendent à porter seulement sur les suicides réussis. Au Canada, les estimations du nombre des tentatives non fatales ont donné des ratios variant entre 26 :1 et 49 :1, dépendant de la méthodologie (Sakinofsky et Leenaars, 1997). L’absence de données sur les tentatives ratées limite les conclusions qu’on peut tirer.
Il est peut-être possible de mieux comprendre le rôle d’un facteur conjoncturel donné en comparant les tentatives réussies et celles qui échouent. Malheureusement, peu d’auteurs l’ont fait. Une exception digne de mention est une étude avec groupe témoin réalisée en Nouvelle-Zélande et qui comparait 197 personnes qui se sont suicidées et 302 personnes qui ont fait une tentative ratée, avec un groupe témoin de 1 208 personnes choisies au hasard dans la collectivité (Beautrais et Joyce, 1996). L’étude a révélé que l’accès à une arme à feu n’était pas associé à une augmentation notable du risque global de suicide, bien que cet accès fût associé à une plus forte probabilité que ce type d’arme soit choisi comme méthode de suicide (ibid.).
Il n’y a pas eu assez de recherches sur les tentatives multiples de suicide et sur le rôle des facteurs conjoncturels comme l’accès à une arme à feu dans ces cas-là. Ainsi, on ignore si une tentative ratée amènera la personne à opter pour une méthode plus radicale. Au Manitoba, des chercheurs ont examiné tous les cas de suicide chez les jeunes entre 1984 et 1988. Ils ont étudié les dossiers de 204 jeunes de moins de 24 ans qui avaient déjà fait des tentatives et qui ont fini par réussir (Sigurdson et coll., 1994). Les conclusions montrent que les jeunes font le plus souvent un certain nombre de tentatives avant de réussir. Une ou plusieurs tentatives avaient été notées pour 65,2 p. 100 des femmes et 35,2 p. 100 des hommes. Selon les auteurs, les hommes sont plus susceptibles d’utiliser une méthode radicale comme une arme à feu ou la pendaison, et de réussir à une de leurs premières tentatives que ce n’est le cas pour les femmes, qui utilisent le plus souvent des médicaments (Sigurdson et coll., 1994, p. 399).
4.5 Létalité des tentatives de suicide par balle
Les armes à feu sont une méthode particulièrement radicale et efficace de suicide. Par leur nature même, les blessures par balle, dans les tentatives de suicide, sont fréquemment mortelles.Les recherches au Canada et aux États-Unis montrent que les tentatives faites au moyen d’une arme réussissent plus souvent que les autres (Gabor, 1994). Selon une étude néo-zélandaise des tentatives réussies ou non, le taux de mortalité varie en fonction de la méthode utilisée. Les méthodes qui entraînent le plus souvent la mort sont les suivantes : arme à feu (83,3 p. 100); pendaison (82,4 p. 100;) et empoisonnement au monoxyde de carbone (66,7 p. 100) (Beautrais et Joyce, 1996, p. 744).
Aux États-Unis, où il existe davantage d’information sur les tentatives non fatales, les chercheurs ont signalé que certains survivants se blessaient à une partie non vitale du corps, ce qui montre que certaines tentatives ne visent pas vraiment à causer la mort (Barber et coll., 1996). Par contre, plusieurs études ont montré que les blessures par balle que la victime s’inflige elle-même entraînent plus souvent la mort que les blessures par balle qui surviennent en d’autres circonstances, comme un accident (Bretsky et coll., 1996; Barber et coll., 1996).
4.6 Lien entre disponibilité globale des armes et suicide
La corrélation qu’on observe entre la disponibilité des armes à feu et le suicide en général (Killias, 1993; 1993a; 1993b; 1996; Gabor, 1994; 1995) n’est pas aussi solide qu’on pourrait s’y attendre. Au Canada, des comparaisons entre les provinces quant au nombre d’armes et au taux global des suicides n’ont révélé aucune corrélation entre le nombre d’armes entre les mains des particuliers et les taux de suicide des diverses régions (Carrington et Moyer, 1994a, p. 172). En outre, le taux canadien des suicides par arme à feu a diminué sans qu’on obse vrmes à feu comme moyen de sui le taux de possession d’armes à feu.
Cette observation donne à penser, tout au moins, que la disponibilité globale des armes à feu n’est pas le seul facteur qui influe sur le taux de suicide ou même sur le taux de suicide par balle. Il y a de fréquentes variations dans les taux de suicide par balle qui ne peuvent être attribuées directement à la fluctuation dans la disponibilité des armes à feu ou d’autres moyens de suicide. Carrington et Moyer (1994) ont remarqué que, dans certaines provinces, le taux des suicides commis au moyen d’autres méthodes avait diminué depuis 1978 à peu près comme le taux des suicides commis avec des armes à feu. Ils n’ont décelé aucune explication évidente du phénomène, et aucune qui soit directement attribuable à la présence ou à une nouvelle réglementation des armes à feu.
Par ailleurs, il faut dire que le taux des suicides commis au moyen d’une arme à feu est plus élevé là où ces armes sont le plus facilement disponibles (Carrington et Moyer, 1994, p. 169; Dudley et coll., 1996). Une étude cas-témoins chez les membres d’une grande organisation de maintien de la santé a mis au jour une relation positive entre l’achat légal d’une arme de poing et un risque plus élevé et durable de mort violente, y compris le suicide (Cummings et coll., 1997). La disponibilité influe certainement sur le choix de la méthode (Beautrais et Joyce, 1996; Gabor, 1994, p. 39; 1995), mais il est également clair que d’autres facteurs, par exemple, les coutumes sociales ou le degré d’acceptation dans le groupe culturel, joue un rôle dans cette décision.
En Australie, des données sur les suicides commis par des hommes entre 1992 et 1995 ont révélé des changements notables dans les choix de méthodes de suicide. Une nette diminution du recours aux armes à feu a été contrebalancée par une augmentation du nombre de suicides par pendaison, strangulation et suffocation. Cette évolution ne semble pas s’être accompagnée de changements dans la disponibilité globale des armes à feu dans le pays (Mukherjee, 1997).
En Finlande, une analyse des méthodes violentes associées à un taux de mortalité par suicide élevé et en croissance chez les jeunes adultes de 15 à 24 ans entre 1965 et 1975 a montré que les armes à feu et la pendaison étaient les méthodes qui correspondaient à la majeure partie de cette augmentation (Ohberg et coll., 1996). Les auteurs ont toutefois dit que « ces changements ne s’étaient pas accompagnés de changements similaires dans la disponibilité des armes à feu pendant cette période. En outre, une augmentation du taux global de suicide et du taux des suicides commis au moyen des émanations d’automobile chez les jeunes adultes après 1982 coïncidait avec un film finlandais qui a été beaucoup vu et qui présentait cette méthode de suicide »
(ibid.).
La grande question est de savoir si une plus grande disponibilité des armes à feu est susceptible de faciliter la réussite des suicides. Dans l’affirmative, le taux global de possession des armes à feu devrait être mis en corrélation avec le taux de suicide. Mais, jusqu’à maintenant, les faits susceptibles d’étayer cette hypothèse sont contradictoires (Gabor, 1994, p. 40-41) et, pour l’essentiel, peu concluants. C’est peut-être parce que peu d’études ont pu mesurer adéquatement la disponibilité générale des armes à feu.
4.7 Accessibilité et létalité des armes à feu comme moyen de suicide
Alors que des études nationales ou provinciales traitent de l’effet de la disponibilité des armes à feu sur le taux de suicide au niveau de la macro-analyse, d’autres études portent plutôt sur l’effet que peut avoir la disponibilité d’une arme à feu sur une personne qui songe au suicide.
Certains des travaux cités dans la recherche bibliographique précédente ont montré que les armes à feu facilement accessibles étaient généralement un facteur de risque de suicide (Gabor, 1994, p. 41; 1995, p. 203). Il est également évident que, lorsque des armes à feu sont disponibles, ce fait à une relation statistique avec le choix de cette méthode de suicide (Carrington et Moyer, 1994a).
Cependant, même lorsqu’une personne a accès à une arme à feu, elle ne choisit pas nécessairement cette méthode. Une étude cas-témoins réalisée en Nouvelle-Zélande sur 452 tentatives sérieuses de suicide (Beautrais et Joyce, 1996) donne à penser que, alors que les personnes qui ont accès à une arme à feu sont plus susceptibles de choisir ce moyen de suicide, l’accès à l’arme ne veut pas nécessairement dire que la personne est plus susceptible de se suicider (id., p. 746). Parmi les sujets qui avaient accès à une arme à feu chez eux, le tiers s’en sont servi pour une tentative sérieuse de suicide et les deux tiers ont employé un autre moyen. Des 387 personnes qui n’avaient pas accès à une arme à feu à la maison, seulement deux ont choisi cette méthode (ibid.).
Il existe une relation complexe entre l’accès aux armes à feu et le choix de se suicider. Par exemple, les militaires connaissent bien les armes à feu et y ont facilement accès. Or, une étude américaine a constaté qu’il y avait, chez les militaires masculins, à peu près moitié moins de suicides que dans la population nationale, et que ces hommes n’étaient pas plus susceptibles de préférer l’arme à feu à un autre moyen. Chez les femmes militaires le taux global de suicide était comparable au taux de la population féminine nationale, mais les femmes militaires choisissent plus souvent de se servir d’une arme à feu pour se suicider (Helmkamp, 1995).
Comme les suicides sont intentionnels et qu’il existe diverses méthodes dont la disponibilité ne peut être contrôlée, les chercheurs ne s’entendent pas pour dire si la limitation de la disponibilité d’une méthode, comme les armes à feu, contribuerait de façon significative à prévenir le suicide en général. Rich et Young soutiennent que « de faire disparaître une méthode disponible pourrait ne pas constituer une grande protection dans les cas individuels »
(1995, p. 1105).
On ne peut peut-être pas faire grand-chose pour empêcher une personne très déterminée à se suicider de passer à l’acte mais, dans de nombreux cas, la volonté suicidaire n’est peut-être pas très arrêtée ou est peut-être passagère. Selon Gabor (1994, p. 49; 1995, p. 204), les faits montrent clairement que beaucoup de tentatives de suicide sont impulsives. De nombreuses tentatives ne sont pas calculées ou préparées avec soin, mais plutôt précipitées par des événements stressants et facilitées par la consommation de substances intoxicantes. On peut émettre l’hypothèse que, en pareil cas, l’absence d’arme à feu facile d’accès peut contribuer à prévenir une issue fatale de trois manières :
- Si la méthode de prédilection n’est pas disponible, la personne suicidaire peut ne pas être capable de donner suite à son intention, qui peut éventuellement se dissiper.
- Si des moyens létaux efficaces sont disponibles, par exemple une arme à feu, la personne peu motivée ou ambivalente peut s’en servir impulsivement, surtout si l’influence de l’alcool ou de drogues a fait tomber ses inhibitions (Carrington et Moyer, 1994a, p. 177).
- La personne peut choisir une autre méthode, moins radicale, pour tenter de se suicider et risque d’échouer.
En somme, les facteurs individuels et conjoncturels qui influencent le choix d’une arme à feu comme méthode de suicide, lorsque l’arme est disponible, ne sont toujours pas très bien compris. Contrôler l’accès aux armes à feu pourrait influencer les tendances comportementales et prévenir certains suicides. Ce qui est moins clair, c’est comment, en quelles circonstances et pour quel type de suicide cela pourrait se vérifier. Lester (1993, p. 49) conclut sa propre analyse des travaux sur l’effet de prévention d’un contrôle des facteurs qui facilitent le suicide en disant qu’il faut approfondir considérablement les recherches pour savoir dans quelles conditions l’effet de prévention peut jouer.
- Date de modification :