Toutes les voix comptent : les répercussions des problèmes juridiques graves chez les jeunes de 16 à 30 ans de la communauté noire

Résultats de l’étude

Réponses au sondage en ligne

Trente-quatre personnes ont rempli le questionnaire. Les réponses des 33 personnes qui correspondaient aux paramètres de l’étude sont incluses dans l’analyse des données démographiques et de la fréquence des problèmes juridiques graves.

Âge et sexe

Les répondants étaient âgés de 16 à 30 ans. Soixante pour cent des répondants ont indiqué être des femmes. Tous les répondants se sont identifiés comme étant des Noirs et certains ont indiqué des identités plus précises telles que « Noir / Afro-Canadien » ou « Jamaïcain ». Un répondant s’est identifié comme « métisse (Blanc et Noir) ».

Situation de vie

Tous les répondants ont indiqué qu’ils étaient célibataires, à l'exception de l’un d'entre eux qui a indiqué vivre en union de fait. Trois répondants ont indiqué avoir un enfant, et un répondant a indiqué avoir deux enfants. Quatre-vingt-huit pour cent des répondants n’avaient pas d’enfant.

À la question concernant leur situation de vie, la plupart des répondants ont indiqué qu’ils vivaient avec leurs parents/frères et sœurs (62 %), alors que les autres répondants ont indiqué vivre seul, ou vivre avec d’autres membres de leur famille, des amis, ou un conjoint. Presque tous les répondants (97 %) vivaient dans un logement loué; seuls 3 % d'entre eux ont indiqué vivre dans une maison leur appartenant ou appartenant à leur famille.

Produits financiers

La plupart des répondants ont utilisé des produits financiers, tels que des cartes de crédit, des téléphones cellulaires (aux termes d’un contrat à leur nom ou au nom d’une autre personne) et des comptes bancaires. Seulement trois répondants (9 %) n’utilisaient aucun produit financier.

Situation d'emploi

On a interrogé les répondants sur leur situation d’emploi. Un peu moins de la moitié (44 %) des répondants fréquentaient un établissement d’enseignement, 17 % travaillaient à temps plein et un tiers (32 %) occupaient un emploi à temps partiel. Un petit nombre d’entre eux (6 %) s’occupaient d’enfants à temps plein et 12 % étaient à la recherche d’un emploi. Cinq répondants ont été mis à pied en raison de la pandémie de COVID.

Niveau de revenu

Les répondants devaient indiquer le niveau de revenu de leur ménage en fonction des seuils d’admissibilité à l’aide juridique en vigueur en Ontario. Dix-sept personnes ont indiqué que le revenu de leur ménage était inférieur au seuil d’admissibilité selon la taille de la famille. Les autres participants ne connaissaient pas le niveau de revenu de leur ménage.

Type et fréquence des problèmes juridiques

Les répondants devaient indiquer le type et la fréquence des problèmes juridiques graves auxquels ils s’étaient heurtés au cours des trois années précédentes. Seule une personne, un homme âgé de 16 ans, a indiqué n'avoir rencontré aucun problème juridique grave au cours des trois années précédentes. Il n’a pas participé aux discussions de groupe.

Les types de problèmes juridiques les plus courants étaient les expériences de discrimination dans des lieux publics (48 %), les problèmes de logement (44 %), les interactions avec la police (40 %) et les problèmes liés à l’emploi (36 %). Aucun répondant n’a mentionné de problèmes juridiques liés à une succession, à la nécessité de prendre en charge les finances d’un être cher ou au fait d’être poursuivi ou de poursuivre quelqu’un devant un tribunal civil ou une cour des petites créances. Deux des trois personnes ayant déclaré avoir des enfants ont mentionné des problèmes liés à la garde ou à la pension alimentaire de leurs enfants.