7. Personnes-ressources
Relations provinciales-territoriales en matière de justice
Réunions annuelles des ministres fédéraux-provinciaux-territoriaux (FPT) responsables de la justice et de la sécurité publique
La réunion fédérale-provinciale-territoriale des ministres responsables de la justice et de la sécurité publique est le forum par l’entremise duquel les ministres, accompagnés de leur sous-ministre respectif, collaborent sur des enjeux qui portent sur les préoccupations des Canadiennes et des Canadiens. La tradition veut qu’il y ait une collaboration étroite afin de répondre aux besoins de toutes les administrations dans le domaine de la justice et de la sécurité publique.
Cette réunion, qui a lieu une ou deux fois par année, permet aux ministres de discuter de questions et de priorités en matière de justice et de sécurité publique à l’égard desquelles ils doivent donner des orientations ou prendre des décisions. La dernière réunion a eu lieu virtuellement en décembre 2020.
Le ministre de la Justice copréside la réunion avec le ministre de la Sécurité publique et le ministre de la province ou du territoire où a lieu la réunion. Les réunions aboutissent souvent à une déclaration commune d’intérêt public.
Parmi les grands thèmes abordés au cours des dernières réunions, mentionnons les questions autochtones, le racisme dans le système de justice pénale, les impacts de la COVID 19, les technologies et les tribunaux, les armes à feu et les gangs, la criminalité rurale, l’épidémie de drogue, les questions de possession, la lutte contre le marché illicite, le droit de la famille et l’aide juridique.
Réunions bilatérales avec les ministres
Le ministre de la Justice rencontre individuellement, au besoin, les ministres provinciaux et territoriaux de la Justice et les procureurs généraux pour les dossiers prioritaires. Ces réunions se font généralement à la demande du ministre provincial ou territorial.
Réunion semestrielle des sous-ministres FPT responsables de la justice et de la sécurité publique
Les sous-ministres responsables de la justice et de la sécurité publique se rencontrent deux fois par année afin de discuter des enjeux émergents ou courants qui les concernent mutuellement et pour soutenir les ministres FPT. La dernière réunion a eu lieu virtuellement le 6 juillet 2021.
Environnement FPT de la justice
Des hauts fonctionnaires se réunissent régulièrement pour préparer des options à l’intention des sous‑ministres et des ministres.
Des discussions entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont lieu dans le cadre de diverses structures, y compris des comités permanents ou temporaires. Voici des exemples de comités permanents :
- le Comité de coordination des hauts-fonctionnaires (justice criminelle, justice applicable aux jeunes, droit de la famille);
- le Groupe de travail FPT sur l’aide aux victimes;
- le Comité des agents de liaison de l’Entreprise nationale relative à la statistique juridique; et
- le Groupe de travail FPT permanent sur l’aide juridique.
Des groupes de travail sont parfois mis sur pied par des sous‑ministres ou à la suggestion des ministres. Les mandats de tous les groupes de travail et des comités de coordination des hauts-fonctionnaires sont approuvés par les sous‑ministres FPT.
Ministres de la Justice et procureurs généraux du Canada
Gouvernement | Ministère | Ministre | Sous‑ministre |
---|---|---|---|
Canada |
Justice et procureur général |
|
A. François Daigle |
Service des poursuites pénales du Canada |
Kathleen Roussel, directrice des poursuites pénales |
||
Sécurité publique |
|
Rob Stewart |
|
Terre-Neuve-et-Labrador |
Justice et Sécurité publique et procureur général |
John Hogan |
Heather Jacobs |
Île-du-Prince-Édouard |
Justice et Sécurité publique et procureur général |
Bloyce Thompson |
Jonah Clements |
Nouvelle-Écosse |
Procureur général et Justice |
Brad Johns |
Candace Thomas |
Nouveau-Brunswick |
Justice et Sécurité publique et procureur général |
Hugh J. A. (Ted) Flemming |
Mike Comeau |
Québec |
Justice et procureur général |
Simon Jolin‑Barrette |
Line Drouin |
Poursuites criminelles et pénales |
Patrick Michel, directeur des poursuites criminelles et pénales |
||
Sécurité publique |
Geneviève Guilbault |
Brigitte Pelletier |
|
Ontario |
Procureur général |
Doug Downey |
David Corbett |
Sécurité communautaire et Services correctionnels |
Sylvia Jones |
Mario Di Tommaso, sous‑solliciteur général, Sécurité communautaire |
|
Manitoba |
Justice et procureur général |
Cameron Friesen |
Dave Wright |
Saskatchewan |
Justice et procureur général |
Gordon Wyant |
J. Glen Gardner |
Alberta |
Justice et solliciteur général |
Kaycee Madu |
Frank Bosscha |
Colombie-Britannique |
Procureur général |
David Eby |
Richard Fyfe, sous‑procureur général |
Sécurité publique et solliciteur général |
Mike Farnworth |
Mark Sieben, sous‑solliciteur général |
|
Yukon |
Justice |
Tracy-Anne McPhee |
John Phelps |
Territoires du Nord-Ouest |
Justice |
R. J. Simpson |
Charlene Doolittle |
Nunavut |
Justice |
George Hickes |
Stephen Mansell |
Organismes du domaine de la justice
Outre les organisations indiquées ci-dessous, un certain nombre d’organisations de la société civile et d’autres intervenants sont régulièrement en contact avec le ministre de la Justice et procureur général du Canada. Ces organisations s’intéressent à des questions comme l’aide aux victimes, les droits de la personne, les libertés civiles et les droits des Autochtones. Le Ministère se fera un plaisir de fournir de l’information sur les acteurs d’importance dans les domaines déterminés comme étant prioritaires.
Organismes de la magistrature
Conseil canadien de la magistrature
Président : Le très honorable Richard Wagner, C.P.
Directeur exécutif par intérim et avocat général : Marc Giroux
Le Conseil canadien de la magistrature comprend tous les juges en chef et juges en chef adjoints des cours supérieures, ainsi que les juges principaux de la Cour de justice du Nunavut, de la Cour suprême du Yukon et de la Cour suprême des Territoires du Nord‑Ouest (42 membres). Il a été créé pour promouvoir l’efficacité, l’uniformité et l’imputabilité, ainsi que pour améliorer la qualité des services judiciaires dans les cours supérieures du Canada.
Conformément à la loi, il est responsable de recevoir et d’examiner les plaintes concernant les juges de cours supérieures et de transmettre ses conclusions au ministre de la Justice.
Le Conseil joue un rôle principal dans le domaine de l’éducation judiciaire en approuvant la tenue et le financement de séminaires éducatifs en vertu de la Loi sur les juges. Il prend aussi position sur d’autres questions touchant la magistrature, notamment, en ce qui concerne la rémunération.
Le Conseil se réunit deux fois par année, habituellement au printemps et à l’automne. Le ministre de la Justice a toujours été invité à prendre la parole lors de ces réunions.
Association canadienne des juges des cours supérieures
Président : L’honorable Thomas E. Cyr, Cour du Banc de la Reine, Nouveau‑Brunswick
L’Association canadienne des juges des cours supérieures représente environ 1 300 juges puînés, actuellement en poste ou retraités des cours supérieures du Canada. L’Association succède à la Conférence canadienne des juges fondée en 1979 et a pour mandat de protéger et d’accroître l’indépendance judiciaire, d’assurer la formation continue des juges, d’améliorer l’administration de la justice et de mieux faire connaître auprès des citoyens le rôle des juges dans le système judiciaire. L’adhésion est volontaire, mais environ 95 pour cent de tous les juges des cours supérieures en sont membres.
L’Association est le principal représentant des juges puînés dans leurs relations avec le gouvernement sur des questions importantes comme la rémunération et la réforme stratégique. Il est de tradition que l’Association et le Conseil canadien de la magistrature présentent une position commune à la Commission d’examen de la rémunération des juges (la Commission quadriennale), laquelle examine, aux quatre ans, le caractère adéquat de la rémunération des juges. La Commission quadriennale actuelle a amorcé son enquête de neuf mois le 1er décembre 2020.
L’Association tient une assemblée annuelle, généralement en conjonction avec l’assemblée annuelle de l’Association du Barreau canadien. Une invitation à prendre la parole au dîner ou au souper est habituellement envoyée au ministre de la Justice à cette occasion.
Conseil canadien des juges en chef
Directeur Exécutif : L’honorable Lise Maisonneuve, Cour de justice de l’Ontario (le poste de directeur exécutif est occupé en alternance par l’un des juges en chef provinciaux).
Le Conseil canadien des juges en chef est un organisme non prévu par la loi dont les membres sont des juges en chef et des juges en chef adjoints provinciaux et territoriaux. Même si l’organisme a des intérêts analogues à ceux de l’Association canadienne des juges de cours provinciales, ses membres, en qualité de gestionnaires magistrats des cours provinciales, ont des objectifs et des points de vue distincts. Les enjeux auxquels s’est intéressé le Conseil sont, notamment, les structures des cours, le financement de la formation des juges et les consultations en matière de réforme du droit pénal.
Association canadienne des juges des cours provinciales
Président : L’honorable Theodore K. Tax, Cour provinciale de la Nouvelle‑Écosse
L’Association canadienne des juges des cours provinciales est une association volontaire de juges nommés par les provinces et les territoires. L’Association s’est engagée à atteindre plusieurs grands objectifs, qui portent sur le rôle des cours provinciales et territoriales en tant qu’acteurs à part entière dans la prestation de services juridiques aux Canadiennes et aux Canadiens. En font partie la surveillance du statut des juges nommés par les provinces et les territoires, le rôle d’organisme consultatif auprès des gouvernements et d’autres organismes qui participent à la réforme du système de justice, ainsi que le rôle d’éducation et de diffusion d’information auprès des juges de partout au pays.
L’Association est le principal représentant de la magistrature des cours provinciales et territoriales dans ses interactions avec le gouvernement. Le ministère de la Justice du Canada consulte régulièrement l’Association en ce qui concerne les initiatives en matière de droit pénal et la mise en œuvre des programmes qui ont une incidence sur les cours provinciales et territoriales. L’Association reçoit annuellement une subvention de 100 000 $ du Ministère et elle rencontre généralement le ministre de la Justice chaque année.
Institut national de la magistrature
Président : Le très honorable Richard Wagner, C.P.
Juge en chef : L’honorable juge Tom Crabtree
Chef de la direction : Danielle May‑Cuconato
Créé en 1988, l’Institut national de la magistrature est un organisme bilingue et indépendant à but non lucratif voué à l’élaboration et à la prestation de programmes de formation pour les juges fédéraux, provinciaux et territoriaux. L’Institut est un organisme dirigé par des juges, présidé par le juge en chef du Canada et géré par un conseil de gouverneurs composé de deux juges de cours provinciales et de trois juges de nomination fédérale. L’Institut est le principal organisme de formation des juges des cours supérieures et offre également des programmes aux juges des cours provinciales et territoriales.
L’Institut est reconnu comme un chef de file mondial dans la conception et la prestation de cours pour les juges et est réputé pour le dynamisme et la qualité des programmes qu’il offre aux juges du Canada. Il a entrepris de coordonner la participation de juges canadiens à la prestation de la formation de juges à l’étranger. Son groupe de coopération internationale a géré des projets de réforme judiciaire s’échelonnant sur plusieurs années, et ce, dans un grand nombre de pays, parmi lesquels on compte l’Australie, le Chili, la Chine, l’Éthiopie, le Ghana, la Jamaïque, le Mexique, la Nouvelle‑Zélande, le Pakistan, les Philippines, le Pérou, le Rwanda, la Russie et l’Écosse.
Organismes de la profession juridique
Association du Barreau canadien
Présidente : Stephen Rotstein
Chef de la direction : Paul D. Paton
L’Association du Barreau canadien est une association volontaire et professionnelle qui représente plus de 36 000 avocats, juges, notaires, professeurs de droit et étudiants en droit de toutes les régions du Canada.
L’Association est particulièrement préoccupée par des enjeux liés à la primauté du droit, à l’accès à la justice, au financement de l’aide juridique et à l’indépendance de la profession juridique. L’Association cherche constamment à transmettre ses idées au ministère de la Justice du Canada au cours des premières étapes d’élaboration de propositions législatives, notamment, en ce qui concerne le droit pénal et la justice applicable aux jeunes.
Fédération des ordres professionnels de juristes du Canada
Président : Stephen G. Raby
Chef de la direction : Jonathan G. Herman
La Fédération des ordres professionnels de juristes du Canada est l’organisme national de coordination des 14 ordres professionnels de juristes canadiens qui, en vertu de la loi de leur province ou territoire et dans l’intérêt public, sont chargés de réglementer les 130 000 avocats du Canada, les 3 800 notaires du Québec et les 11 300 techniciens juridiques de l’Ontario.
Les questions qui intéressent la Fédération à l’heure actuelle comprennent l’accès à la profession juridique, la mobilité des avocats, le privilège du secret professionnel de l’avocat, les perquisitions de cabinet, l’aide juridique, l’accès à la justice et l’amélioration de l’accès aux services juridiques, la nomination des juges, le perfectionnement professionnel continu obligatoire (accréditation), les accords commerciaux et services juridiques internationaux, les projets de développement international, ainsi que la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Barreau du Québec
Bâtonnier : Me Catherine Claveau
Directrice générale : Me Catherine Ouimet
Le Barreau du Québec compte plus de 28 000 membres. Le Barreau surveille l’exercice de la profession au Québec et fait la promotion de la primauté du droit.
Le Barreau apporte activement son point de vue au sujet de diverses initiatives législatives, notamment, les modifications au Code criminel et à d’autres lois fédérales connexes.
Historiquement, le Barreau a entretenu des relations bilatérales avec le ministre de la Justice ou les fonctionnaires du Ministère. C’est une pratique unique parmi les barreaux canadiens.
Organismes d’application de la loi
Association canadienne des chefs de police
Président : Chef Bryan Larkin, Service de la police régionale de Waterloo
L’Association canadienne des chefs de police veille à soutenir et à promouvoir l’application efficace de la loi, ainsi que la protection et la sécurité de la population canadienne. Elle compte environ 1 200 chefs de police membres à l’échelle du Canada, dont 469 sont des membres actifs. Les comités de l’Association assurent la liaison avec les divers ordres de gouvernement et ministères, puisqu’ils sont chargés par la loi d’assurer le maintien de l’ordre. Les initiatives de l’Association sont soulignées lors de son Congrès annuel.
À l’heure actuelle, l’Association se penche particulièrement sur les questions d’accès légitime aux médias électroniques chiffrés, les mandats « de non-retour », les mesures législatives sur les empreintes génétiques, la réforme de la loi sur le crime organisé, l’efficacité de la justice, ainsi que le dialogue national et les initiatives concernant les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
Association canadienne des policiers
Président : Tom Stamatakis
L’Association canadienne des policiers est la voix nationale de 60 000 policiers au Canada. Ses membres comprennent des policiers de 160 services dans le pays, ainsi que des membres de la GRC, de la police ferroviaire et de la police des Premières Nations.
Les questions générales liées au ministère de la Justice du Canada qui intéressent l’Association comprennent la composition des comités consultatifs de la magistrature, les peines avec sursis, les peines minimales obligatoires, les délinquants dangereux, la conduite avec les facultés affaiblies par la drogue, les infractions relatives aux drogues, les infractions commises avec une arme à feu, les mandats « de non-retour », la cybercriminalité, la criminalité chez les jeunes et les victimes.
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